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CPI : Charles Blé Goudé, pourra-t-il prendre la parole ce jeudi 22 novembre 2018 ?

apr-news/ Charles Blé Goudé à la CPI
Mercredi, 21 novembre 2018

CPI : Charles Blé Goudé, pourra-t-il prendre la parole ce jeudi 22 novembre 2018 ?

APRNEWS- Le bureau du procureur dirigé par la gambienne Fatou Bensouda a déposé une requête auprès de la chambre de première instance, mardi 20 novembre 2018, dans laquelle elle demande le rejet de la volonté de Charles Blé Goudé, de faire une déclaration sans serment devant les juges, ce jeudi 22 novembre 2018.

L’ex chef de fil de la galaxie patriotique, Charles Blé Goudé, pourra-t-il effectivement prendre la parole ce jeudi 22 novembre 2018, après la dernière présentation de ses avocats qui plaident actuellement pour son acquittement devant la chambre de première instance de la Cour pénale internationale (CPI)? Au confrère Soir info à qui il s’est confié, le mardi 30 octobre 2018, l’ex ministre de la jeunesse de Laurent Gbagbo avait promis de faire sensation comme ce fut le cas lors de sa dernière prise de parole, en octobre 2014.

Le co-detenu de Laurent Gbagbo avait en effet promis au confrère de  « casser la baraque comme il l’avait fait le jeudi 02 octobre 2018, à la fin de l’audience de confirmation des charges » . En réaction à l’intention de l’ex secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), l’accusation a demandé aux juges, le rejet de cette demande qu’elle juge inappropriée au stade actuel de la présentation de la défense. Pour l’équipe de Fatou Bensouda, le passage de Blé Goudé n’aura pour d’autre effet que de contribuer au prolongement inutile de la procédure.

Faut-il rappeler que depuis le lundi 19 novembre 2018, les avocats du patron du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (COJEP), sont à pieds d’œuvre pour déconstruire les allégations de crimes contre l’humanité, soutenues par l’équipe de la procureure contre leur client. Charles Blé Goudé et son mentor Laurent Gbagbo sont tous les deux, accusés de crimes contre l’humanité commis lors de la crise militaro-politique qui a secoué la Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011.