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Covid-19 : une vaste étude française confirme l’efficacité des vaccins

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Lundi, 11 octobre 2021

Covid-19 : une vaste étude française confirme l’efficacité des vaccins

La vaccination contre le Covid-19 réduit de 90% le risque d’hospitalisation et de décès chez les plus de 50 ans et semble aussi efficace face au variant Delta, selon une vaste étude française portant sur 22 millions de personnes.

Même si elle vient confirmer les autres études publiées sur l’efficacité du vaccin contre le Covid-19, cette nouvelle publication réalisée par Epi-Phare, qui associe l’Assurance maladie (Cnam) et l’Agence du médicament (ANSM) est « la plus large menée dans le monde » avec des données sur 22 millions de personnes.

Les chercheurs d’Epi-Phare ont comparé les données de 11 millions de personnes vaccinées de plus de 50 ans avec celles de 11 millions de personnes non-vaccinées dans la même tranche d’âge, sur une période allant du 27 décembre 2020 (début de la vaccination en France) au 20 juillet dernier.

À partir du 14e jour après l’injection de la seconde dose, les chercheurs ont observé « une réduction du risque d’hospitalisation supérieure à 90 % », précise les chercheurs. « Les personnes vaccinées ont 9 fois moins de risque d’être hospitalisées ou de décéder de la Covid-19 que les personnes non vaccinées », détaille l’épidémiologiste Mahmoud Zureik, directeur de la structure Epi-Phare. Des données qui confirment d’autres observations faites en vie réelle dans d’autres pays, Israël, Royaume-Uni ou États-Unis.

Aussi efficaces face au variant Delta

Concernant le variant Delta, aujourd’hui dominant, les chercheurs ont estimé de manière spécifique la réduction du risque d’hospitalisation au cours de la période où il a pris de l’ampleur en France, à partir du 20 juin (donc un mois avant la clôture de l’étude). Ils ont trouvé des résultats comparables aux périodes antérieures : une efficacité de 84 % chez les 75 ans et plus, et de 92 % chez les 50-74 ans.

Cela permet de fournir de premiers éléments mais « cette période reste très courte pour évaluer l’impact réel de la vaccination sur ce variant ». « L’étude doit être poursuivie pour intégrer les données d’août et de septembre », souligne le professeur Mahmoud Zureik.

Ce constat sur l’efficacité des vaccins vaut pour ceux de Pfizer/BioNtech, Moderna et AstraZeneca (le quatrième autorisé en France, celui de Janssen, l’a été plus tardivement, a été utilisé dans des proportions moindres et n’est donc pas inclus dans l’étude). Autre point positif : l’efficacité sur les formes graves de la maladie « ne semble pas diminuer sur la période de suivi disponible, qui allait jusqu’à 5 mois. »

Aprnews avec Leparisien