Comme il fallait s’y attendre après l’isolement du continent africain de l’espace Schengen, la riposte de l’Afrique ne s’est pas fait attendre longtemps. La Guinée vient de montrer la voix à suivre aux autres pays africains.

Seuls quatre pays africains à savoir l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Rwanda ont été autorisés à voyager dans l’espace Schengen après son ouverture le 11 juillet 2020. A en croire les pays de cet espace européen, cette mesure rentre dans le cadre de la lutte contre la maladie à Coronavirus (COVID-19).  

Face à cette situation, l’Etat guinéen a décidé de prendre ses responsabilités ce mardi 21 juillet 2020. Les détenteurs du passeport Schengen ne seront plus admis à ses frontières jusqu’à nouvel ordre.

« En application du principe de réciprocité édicté par l’Etat guinéen, j’ai l’honneur de vous informer que les passagers détenteurs des passeports de l’espace Schengen ne seront pas admis à nos frontières quelques soient les pays de provenance. Tandis que ceux détenteurs des cartes de séjour guinéens seront admis », a signé ce mardi, le commissaire principal de police, Sangaré Abdoulaye.     

Pour rappel, l’espace Schengen comprend un ensemble de pays européens, qui ont mutuellement décidé d’éliminer le passeport et les contrôles d’immigration à leurs frontières communes. Dans la zone Schengen, actuellement, les citoyens de ces pays sont libres de voyager à l’intérieur et en dehors de cette zone, comme un seul pays partageant des droits égaux sur les voyages internationaux.

C’est un total de 26 pays dont l’Autriche, la Belgique, la République Tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Finlande, la France, l’Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Malte, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie, l’Espagne, la Suède, la Suisse et Liechtenstein.

La rédaction APRNews

Sain Laurent Yapi