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Covid-19 : Le vaccin AstraZeneca administré au Burkina est reconnu par l’Europe, rassure le ministre de la Santé

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Mardi, 29 juin 2021

Covid-19 : Le vaccin AstraZeneca administré au Burkina est reconnu par l’Europe, rassure le ministre de la Santé

Le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a fait le point du déroulement de la campagne de vaccination contre le Covid-19, ce lundi 28 juin 2021 à Ouagadougou. Face à la presse, le ministre s’est voulu rassurant sur les rumeurs concernant la non reconnaissance d’AstraZeneca en Europe. 

Vaccin contre la COVID-19 : Des autorités reçoivent les premières doses -  Service d'information du Gouvernement

C’est une conférence à l’allure d’un démenti officiel et d’assurance pour la population. A en croire le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, depuis quelques jours, des informations circulant dans certains médias (nationaux et internationaux) laissant supposer que les personnes vaccinées avec la version du vaccin d’AstraZeneca produite par le Serum Institute of India (SII) et commercialisée sous le nom de « Covidshield » ne seront pas autorisées à voyager dans l’espace européen. Ces informations indiquent que ce type de vaccin ne figure pas sur la liste des vaccins homologués par l’Agence européenne du Médicament.

Au cours de son face-à-face avec la presse, Pr Charlemagne Ouédraogo s’est voulu rassurant. « Je tiens à rassurer l’ensemble du public burkinabè que les doses du vaccin AstraZeneca administrées sur le territoire burkinabè depuis le 2 juin 2021 sont celles du vaccin AZD/1222, mis au point par la firme AstraZeneca AB en Suède et reconnu par les autorités sanitaires européennes. Ainsi, le « Covidshield » administré en Inde, est différent de celui qui est proposé aux populations burkinabè. Il est utile et important d’indiquer que le vaccin Covidshield n’étant pas destiné à l’Europe, en toute logique, n’a pas eu besoin d’être soumis aux autorités sanitaires européennes pour approbation. »

Profitant de l’occasion, le ministre a annoncé la vague de la deuxième dose du vaccin qui va débuter en août 2021. « Pour la suite de la vaccination au Burkina Faso, notamment avec la deuxième dose d’AstraZeneca, en ma qualité de ministre de la Santé, je tiens à rassurer l’ensemble du public, en particulier toutes les personnes qui ont déjà reçu la première dose de l’AstraZeneca d’être sereines et le Gouvernement travaille d’arrache-pied avec ses partenaires pour sécuriser la deuxième tranche de doses AstraZeneca », a-t-il signifié.

26 210 personnes vaccinées

Vaccination anti-Covid-19 : où en est l'Afrique ? | Afrique | DW |  01.06.2021

26 jours après son lancement officiel, la campagne de la vaccination contre le Covid-19 au Burkina Faso se poursuit. Selon le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, à la date du 26 juin 2021, ce sont 26 210 personnes dont 10 839 agents de santé qui ont été vaccinées.

Toutefois, ce nombre des vaccinés ne satisfait pas le ministère de la Santé. Il a lancé un appel à plus de participation à cette campagne de vaccination. La première dose du vaccin va se périmer en août 2021, a déclaré le ministre de la Santé. Il a fait savoir que la population a encore du temps pour faire la vaccination et ne pas laisser périmer ces doses.

A cette même occasion, le patron de la santé au Burkina a rappelé que les tests sont gratuits dans les centres de santé et payants pour les voyageurs.

Un millier de cas d’effets indésirables enregistrés

Au cours de la conférence de presse animée ce lundi 28 juin 2021, le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, a fait le point de la vaccination contre le Covid-19 au Burkina Faso. Selon le ministre, environ 1000 cas d’effets indésirables ont été enregistrés. Il s’agit de formes de céphalées, fièvres, courbatures, etc. Pour le ministre de la Santé, ce sont des effets de vaccination couramment connus.

Les cas d’effets indésirables ont été gérés de manière classique, a affirmé le ministre de la Santé. « Il y a plus de bénéfice que d’effets secondaires graves », a-t-il conclu tout en invitant les Burkinabè à se faire vacciner.

Aprnews avec Le Faso.net