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Covid-19 : La Chloroquine, ces malades qu'elle ne peut pas sauver

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Jeudi, 2 avril 2020

Covid-19 : La Chloroquine, ces malades qu'elle ne peut pas sauver

En dépit de ses mérites thérapeutiques vantées ces derniers temps dans le traitement contre le nouveau Coronavirus (Covid-19), l’Hydroxychloroquine et l’Azithromycine ne peuvent pas sauver la vie à une catégorie spécifique de patients. C’est ce qu’a expliqué dans une vidéo, le mercredi 1er avril 2020, l’infectiologue et professeur français de microbiologie, Didier Raoult.

Reconnu comme farouche défenseur de ce traitement contre le virus, il précise pour autant que cette thérapie n’est plus efficace, lorsque le patient se trouve en détresse respiratoire.
 
« Notre cible, ce sont les gens modérément malades, diagnostiqués au début. Sur ceux-là, l’Hydroxychloroquine a un succès important. Il faut faire attention car, lorsqu'il est trop tard, c’est trop tard. C’est-à-dire que, lorsque les gens ont des syndromes de détresse respiratoire et qu’on est obligé de les intuber, en principe, ce n’est plus l’heure des antiviraux. C'est ainsi pour la grippe, par exemple. En général, les médicaments qui marchent pour la grippe, le sont dans les deux premiers jours de la maladie. Mais dans ce cas-ci, ça marche un peu plus longtemps. Le plus important est que c'est au début qu’il faut lutter contre le virus. Une fois que les lésions sont faites, elles sont irréversibles et on arrive plus à les arrêter », a fait savoir le désormais célèbre professeur.

Selon ses propres termes, son équipe et lui croulent sous les poids des cadeaux et des messages de reconnaissance, depuis qu’ils utilisent cette thérapie pour traiter leurs patients.
« Je suis incroyablement rassuré par le comportement des gens que je vois. Je trouve cela inouï. Je trouve qu’on a un soutien extraordinaire, une bienveillance extraordinaire. Nous avons énormément de messages de soutien. On a des gens qui nous envoient des cadeaux et qui nous encouragent. (…) Moi, je suis enthousiaste. La seule chose que je souhaite est que la loi européenne qui nous interdit de travailler plus de 48 heures par semaine, ne va pas s’appliquer à nous », a-t-il souhaité.

La rédaction Aprnews
Anne-Marie Kacou