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Covid-19 : elle meurt après une greffe de poumons infectés

Aprnews - Covid-19 : elle meurt après une greffe de poumons infectés - Actualité - Etats-Unis
Lundi, 22 février 2021

Covid-19 : elle meurt après une greffe de poumons infectés

Il y a quelques jours, les USA avaient été laissés en émoi par la disparition d’un jeune médecin, qui était décédé de complications dus au Covid-19, alors même qu’il avait été vacciné et même reçu deux doses. Si l’histoire de ce jeune médecin avait suscité dans le pays de nombreuses interrogations sur l’efficacité des vaccins ; elle avait surtout permis aux médecins américains de documenter un cas rare de Syndrome inflammatoire multi systémique (MIS). Le MIS étant intervenu dans une réaction retardée de la défense de l’organisme contre le virus. Cette fois, un autre cas inédit, puisqu’il s’agirait selon la presse américaine du « premier cas de contamination au coronavirus à la suite d’une transplantation aux Etats-Unis », était enregistré dans l’état du Michigan.

Les transplantations victimes du Covid-19 - Le Temps

Coup de malchance ou erreur médicale ?

Ce premier cas de contamination au Covid-19 par transplantation d’organe, a été documenté dans une étude publiée dans l’American Journal of Transplantation, un journal médical mensuel dédié à la recherche dans le domaine de la transplantation d’organes. L’histoire est celle d’une femme du Michigan qui a reçu une transplantation pulmonaire, et est décédé deux mois plus tard de complications dus au Covid-19 : les poumons transplantés étaient contaminés.

La femme de 68 ans était atteinte de « fibrose pulmonaire idiopathique, de reflux gastro-œsophagien, d’hyperlipidémie et de psoriasis », d’où son élection pour une greffe d’organe. Mais quelques jours seulement après sa sortie du bloc, la femme décédait de sévères complications respiratoires indiquant une contamination au Covid-19.

Si les faits de prime abord suggèrent surtout une négligence médicale, les auteurs de l’étude assurent que ce ne serait pas le cas, et que toutes les dispositions de sécurité avaient été prises. Les tests préalables effectués sur les organes, quant au Covid-19, avaient tous été négatifs. Ce n’est qu’au décès de la patiente, que de nouvelles analyses sur des prélèvements du liquide dans les poumons du donneur, une femme accidentée de 30 ans, ont révélé la présence du SARS‐CoV‐2. Le chirurgien qui a effectué la greffe serait lui également contaminé.

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