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Côte d’Ivoire : Serge Aurier, « l’Islam m’a assagi »

APRnews - Serge Aurier - Actualité - Sport - Abidjan - Côte d'Ivoire
Samedi, 23 mai 2020

Côte d’Ivoire : Serge Aurier, « l’Islam m’a assagi »

Depuis 2015, précisément après la Can 2015 (remportée par la Côte d’Ivoire), le défenseur international ivoirien Serge Aurier est un fidèle musulman. Dans un entretien avec son ex-coéquipier de sélection, Kopa Barry, le latéral droit de Tottenham et ancien de défenseur du PSG, a confié que sa conversion à l’islam l’a littéralement métamorphosé.

« Je suis devenu super calme, plus réfléchi, plus mature, j’essaye d’accomplir des projets, d’aider les gens, rien que du positif », a-t-il confié à l’ex-portier des Éléphants, dans des propos rapportés des médias en ligne. La transformation du footballeur ivoirien saute en effet à l’œil depuis quelques années. Lui qui, en février 2016, multipliait les frasques en France, aussi-bien au niveau de son club d’alors, le PSG, que dans les rues. L’on se souvient encore de la vidéo à scandale qu’il avait postée sur son compte Instagram et où, en compagnie d’un de ses copains, il qualifiait son coach Laurent Blanc et certains de ses coéquipiers de “Fiottes“. Cela lui avait valu une série de sanctions.
Quelques mois plus tard, soit le 30 mai 2016, il se retrouvait à nouveau au centre d’un scandale, après s’être chamaillé avec des policiers, au sortir d’une virée nocturne à Paris. Il avait été interpellé et placé en garde à vue au commissariat du 8e arrondissement de Paris. Ce soir-là, selon la Police, Serge Aurier se trouvait avec un groupe de personnes qui s’était montré insultant avec les forces de l'ordre. Le footballeur s’était retrouvé en garde à vue pour insultes, outrage et violences légères. Le PSG avait également très mal vécu cette autre affaire. Les scandales ont été à l’origine de son départ du club, pour Tottenham en Angleterre, l’année suivante (le 31 août 2017). Depuis son arrivée dans le club Londonien, le joueur n’a plus fait parler de lui négativement.

 

La rédaction APRNEWS

Jules Mabéha