Vous êtes ici

Back to top

Côte d’Ivoire : Selon Affi, « le mur qui le séparait de Gbagbo est tombé »

Aprnews - Pascal Affi N'Guessan - FPI - Actualité - Abidjan - Côte d'Ivoire
Dimanche, 16 février 2020

Côte d’Ivoire : Selon Affi, « le mur qui le séparait de Gbagbo est tombé »

Président légal du Front populaire ivoirien (FPI), l’ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire, Pascal Affi N’Guessan n’est plus en rupture de ban avec Laurent Gbagbo. Il l’a fait savoir dans un entretien accordé au magazine Jeune Afrique. 

« Le mur qui me séparait du président Gbagbo est brisé.

Et c’était le plus important. Il m’a reçu pour la deuxième fois. Une sorte de complicité est en train de s’établir.

Il reste aujourd’hui des questions techniques à régler pour aller à l’unification du parti et former une direction commune sans que personne ne soit laissé pour compte », a expliqué Pascal Affi N’Guessan dans cet entretien

A en croire celui qui est président de la région du Moronou située dans le centre-est ivoirien, « le processus devant conduire à la réunification du FPI est achevé à 50 ou 60% ».

Principal motif de la division avec Laurent Gbagbo la bataille pour la présidence du FPI n’intéressait pas véritablement l’ancien président ivoirien.

C’est ce qu’a laissé entendre Affi. 

« Lui-même m’a affirmé qu’il n’avait jamais demandé à être candidat à la présidence du FPI en 2014, mais qu’il avait accepté devant l’insistance de certaines personnes qui m’accusaient de trahir la lutte », a-t-il révélé. 
Pour ce qui est de la présidentielle d’octobre 2020, Affi N’Guessan se dit prêt à être « colistier » de Laurent Gbagbo dans « l’hypothèse où nous avons réussi à régler tous les problèmes d’ordre judiciaire, à La Haye comme en Côte d’Ivoire, et qu’il peut être candidat ».

« Dans le cas contraire, l’idée est que je sois le candidat du FPI avec un colistier que nous choisirions ensemble », a ajouté Affi N’Guessan qui estime que son parti doit « nécessairement » participer à la présidentielle de 2020 « pour mettre fin à la situation dramatique dans laquelle est notre pays ».

La rédaction APRNEWS
Abraham Kouassi