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Côte d'Ivoire : Production de l’électricité à partir des résidus du palmier et du cacao

APRnews - photo d'illustration - résidus de palmiers.
Vendredi, 3 janvier 2020

Côte d'Ivoire : Production de l’électricité à partir des résidus du palmier et du cacao

À Aboisso, à 100 km à l'est d'Abidjan, commence la construction de la plus grande centrale électrique d'Afrique de l'Ouest, qui fonctionne avec des déchets agricoles. Une deuxième centrale à biomasse, utilisant cette fois des déchets issus de la production de cacao, est prévue à Divo au centre de l'une des plus importantes régions cacaoyères. À Aboisso, le carburant proviendra des restes de palmiers (feuilles, tiges, etc.) de 39 000 hectares de plantations de palmiers à huile. L'énergie ainsi générée est intégrée au réseau ivoirien. Cette centrale à biomasse est destinée à répondre aux besoins en électricité de 1,7 million de personnes. Le principe de la biomasse est d'utiliser les déchets agricoles ou forestiers comme combustible pour la production d'électricité. Les plantes collectées sont converties en énergie par combustion, gazéification ou fermentation anaérobie. Les substances végétales et organiques ont l'avantage d'être gratuites, même si elles doivent être collectées (collectées) et transportées vers la centrale électrique (camion). Globalement, cependant, il émet beaucoup moins de CO2 qu'une centrale au charbon ou au pétrole. Le coût total du projet, supporté par Biovea Energie, est estimé à 180 millions d'euros. Il est soutenu par les membres du consortium EDF, Meridiam et Sifca (plantations), qui sont financés par l'Agence française de développement (AFD). Et devrait créer près d'un millier d'emplois. Cette énergie renouvelable est encore très faible en Côte d'Ivoire, où 85% de l'électricité provient de centrales thermiques. Il y en a une soixantaine réparties à travers le pays.