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Côte d’Ivoire- Parc d'attraction : Les précisions du ministre

apr-news/ Parc d'attraction : Les précisions de Siandou Fofana
Lundi, 5 février 2018

Côte d’Ivoire- Parc d'attraction : Les précisions du ministre

FRATMAT.INFO- Censé être opérationnel dans 6 mois pour sa première phase, l’ouvrage touristique de loisirs suscite déjà un intérêt de la part d’investisseurs d’envergure qui ont fait le point avec le ministre du Tourisme.

Initialement annoncé pour ouvrir dans un trimestre, c’est finalement dans 6 mois que le Parc d’attractions d’Abidjan annoncé par le ministre du Tourisme, Siandou Fofana, le lundi 29 janvier, ouvrira. En outre, s’il est avéré, à en croire le ministre qui a animé un point-presse en son cabinet d’Abidjan-Plateau, le vendredi 2 février, que la qualité de l’ouvrage n’est point liée à la marque ou franchise internationale, à l’instar de Disney.

A contrario, il affirme qu’il importe de développer, pour ce parc qui occupera 30 hectares entre mer et lagune, sur l’axe autoroutier Abidjan/Grand-Bassam, une identité ludique ivoirienne propre au standing international. C’est pourquoi le gouvernement ivoirien a fait appel à des constructeurs, architectes et opérateurs d’envergure et faisant partie du Top 4 mondial. 

Il en est ainsi de la firme néerlandaise Vekoma Rides, en tête de pont du pool de constructeurs et dont le vice-président, Peter Van Bilsen, qui  a fait le déplacement d’Abidjan aux fins de finaliser le projet avec les autorités ivoiriennes. Il était accompagné de Viviane Paturel-Mazot, Leisure Management Consultant et de Tony Abi Gebrayel du cabinet MZ Architects, basés à Dubaï. Tous reconnus pour leurs expertises cumulées de plus de 30 ans chacun dans la construction et le développement de parcs d’attractions de par le monde.  

Notamment le Global Village de Dubaï, le Warner Bros World d’Abu Dhabi, Europa Parc de Barcelone, etc. Ils sont, tout aussi,  des prestataires de premier rang de majors comme Disney, Universal Islands, Harry Potter Parc.

Co-animant le point-presse avec le ministre du Tourisme, ils affirment que le délai de 6 mois est inhérent à un process incompressible pour la certification, le transport, le montage et la formation des personnels sur place à Abidjan. Les opérateurs confirment qu’ils développeront sur la plateforme abidjanaise, des attractions exclusives s’appuyant sur la culture et le patrimoine national et sous-régional afin  de susciter l’adhésion des pays limitrophes et l’appropriation par les Ivoiriens de ce complexe.

Qui, au dire de Siandou Fofana comptera deux réceptifs hôteliers dont un de 3 étoiles et le second de 4 étoiles. Pour ce projet, c’est le groupe Golden Tulip qui est le partenaire de l’Etat.  L’objectif du parc de la mégapole abidjanaise est de booster le tourisme de loisirs et atteindre le Top 3 pour ne pas dire le 1er rang en Afrique sur cette niche où la Côte d’Ivoire est classée 12e en 2017. Pendant que pour le tourisme d’affaires elle se classe au 3e rang.

Le parc dont le nom commercial devrait être dévoilé au cours d’une cérémonie dans les prochains mois, s’articulera autour de la thématique de l’eau et de l’environnement et accueillera en plus des attractions classiques, des sections mettant en lumière l’agriculture ivoirienne, la faune aquatique et un centre de balnéothérapie. Le but étant d’avoir une pérennité et ne pas tomber dans le mimétisme qui plombe certaines activités du tourisme de divertissement de par le monde.

Cette délégation a, avant le terme de sa mission sur les rives de la lagune Ebrié, a échangé avec le ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Claude Isaac Dé, le samedi 3 février. Notons que pour la première phase, le Parc d’attractions d’Abidjan s’appuie sur un budget d’environ 20 milliards de FCfa, hors-hôtels, sur plus de 100 milliards mobilisés par les opérateurs auprès d’un consortium de banques et de fonds d’investissements.

Il est à noter que la construction du parc fait partie des 9 projets identifiés par la cabinet Mc Kinsey pour établir le tourisme comme le 3e pilier du développement de la Côte d’Ivoire sur les 5 prochaines années.