APRNEWS- Lors de la prochaine élection couplée -municipale et régionale- du 13 octobre 2018, les populations de Méagui auront à choisir entre plusieurs candidats désireux de présider à la destinée de leur commune. Si la candidature du Maire sortant N'Dri Yao ne fait pas débat, ce n'est pas le cas pour Souleymane Zebret poulain du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

Le nom de Souleymane Zebret, candidat du parti unifié passe mal auprès d'un bon nombre d'ivoiriens. Sur les réseaux sociaux, l'étonnement rime avec l'indignation. Et pour cause, Zebret serait un ressortissant burkinabè qui fut capitaine de l'armée sous le régime Compaoré. L'homme aurait atterri en Côte d'Ivoire après la chute de l’ancien homme fort de Ouaga.

Un article de presse publié sur le site burkinabè ouaga.com datant du 2 juillet 2014 présente l'homme comme le président du Conseil représentatif des occupants du parc du mont Péko à l'extrême ouest ivoirien. Un Parc à l'époque fortement peuplé de ressortissants burinabè et tenu jusqu'en mai  2013, par un milicien burkinabé du nom d'Amadé Ouérémi.

Outre ce titre occupé, Zebret aurait eu une autre vie au sein des Forces nouvelles. Aux côtés des autres combattants de l'ex-rébellion, il se faisait appeler Capitaine Souley, lit-on sur les réseaux sociaux.

Quid de la sa nationalité burkinabè ? Aucune information n'a encore permis d'établir la véracité des accusations portées contre Souleymane Zebret. Pendant ce temps, la polémique enfle sur les réseaux sociaux. 

Ces accusations fondées ou pas méritent d’être saisies au bond par les responsables du RHDP, ou par le candidat afin de situer, une fois pour toute, les ivoiriens qui se perdent en conjectures. Cela permettrait de mettre fin à l'imbroglio.