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Côte d’Ivoire : l’UE pourrait accorder un milliard d’euros pour accélérer la production de cacao durable

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Lundi, 22 février 2021

Côte d’Ivoire : l’UE pourrait accorder un milliard d’euros pour accélérer la production de cacao durable

Face à des consommateurs de plus en plus attentifs à l’impact environnemental et social des produits qu’ils achètent, le secteur agricole est appelé à renforcer sa durabilité. Si le cacao n’échappe pas à cette tendance globale, la transition exige toutefois des moyens financiers.

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L’Union européenne (UE) pourrait apporter un coup de pouce financier important à la Côte d’Ivoire pour lui permettre de satisfaire ses exigences à venir en matière de cacao durable. En effet, selon Jobst Von Kirchmann, ambassadeur de l’UE dans la nation éburnéenne, le bloc envisage de mettre sur pied dans le cadre de son programme pour la période 2021-2027, l’initiative « Team Europe » pour mobiliser 1 milliard d’euros au profit du pays.

Cette enveloppe qui devrait provenir de l’ensemble des 27 Etats membres de l’UE ainsi que des institutions financières de la zone, aidera le pays dans sa transition progressive vers la production d’un cacao non issu de la déforestation, du travail infantile et contribuant à un impact positif sur les communautés de producteurs.

Ce soutien annoncé de l’UE intervient après le lancement de l’initiative conjointe « Cacao durable », le 22 janvier dernier avec les autorités ivoiriennes. Plus globalement, il intervient dans un contexte où les consommateurs européens sont de plus en plus préoccupés par la durabilité des produits qu’ils achètent et où les organisations environnementales poussent les autorités à accroître notamment leurs engagements contre la déforestation mondiale. 

En effet, l’UE n’a toujours pas de règlements qui prohibent l’importation de produits agricoles provenant de la déforestation alors qu’elle représente l’une des principales destinations pour des matières premières pointées du doigt pour l’ampleur du phénomène, comme le soja et l’huile de palme.  

Pour rappel, l’Union européenne absorbe plus de 65 % de la production ivoirienne de cacao.

Agence ecofin