Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) connaitra son candidat à la présidentielle de 2020 lors d’un congrès dont la date sera connue mi-février selon Alassane Ouattara.

Si le chef de l’Etat ivoirien, président du RHDP maintient le suspense sur son éventuelle candidature en octobre prochain, il semble avoir porté son choix sur Amadou Gon Coulibaly, actuel Premier ministre pour être le porte-drapeau du parti présidentiel. 

Cependant, au sein du RHDP, Amadou Gon Coulibaly pourrait voir son leadership contesté notamment par des velléités de candidature plus ou moins assumées. Les voici.

Daniel Kablan Duncan

Il semble loin le temps où Daniel Kablan Duncan faisait office de successeur désigné d’Alassane Ouattara.

Le vice-président ivoirien longtemps présenté comme un technocrate loin de la politique est longtemps apparu comme l’homme du consensus entre Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara pour 2020. 

Sans doute ragaillardi par cette perspective, le député de Grand-Bassam a construit peu à peu une équipe d’hommes chargés de porter sa candidature.

S’il a aujourd’hui clairement perdu en influence au sein de l’Exécutif ivoirien, Daniel Kablan Duncan selon nos sources n’en demeure pas moins intéressé par une candidature en 2020.

Conscient des difficultés d’Amadou Gon Coulibaly d’imposer véritablement sa marque, il reste en embuscade.

Albert Toikeusse Mabri

Président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), parti fondé par feu Robert Guéi, Mabri Toikeusse est également ministre de l’Enseignement supérieur.

Le médecin qui a accepté l’entrée de son parti au sein du RHDP a été récemment invité par ses militants à briguer la magistrature suprême. 

Candidat en 2010, il peut faire valoir la carte de la géopolitique pour promouvoir sa candidature.

En effet, originaire de l’ouest ivoirien, sa candidature pourrait être une réponse du RHDP à ceux qui taxent le parti présidentiel d’avoir un ancrage uniquement dans le nord du pays. 

Marcel Amon Tanoh

C’est l’invité surprise.

Longtemps considéré comme un homme de l’ombre au service d’Alassane Ouattara, le ministre des Affaires étrangères vise désormais la lumière.

Dans son entourage, on ne cache plus la volonté de l’homme de 68 ans d’être candidat. Discret, presque effacé, il est cependant un ministre à poigne. 

Marcel Amon Tanoh qui a débuté sa carrière politique dans les années 80 dans les rangs du PDCI-RDA a vu son père, ex-ministre de Félix Houphouët-Boigny sortir du bois pour défendre ses ambitions.

Selon nos informations, il serait favorable à l’organisation de primaires au sein du parti au pouvoir.

A lire aussi : https://apr-news.fr/fr/actualites/cote-divoire-le-depart-damon-tanoh-du-rhdp-dement

La rédaction APRNEWS
Abraham Kouassi