Le dimanche 9 mai 2021, un groupe d’élèves de gendarmes en première année de l’École de Gendarmerie d’Abidjan, ont agressé une journaliste ivoirienne à Adjamé-Renault. Informé, le Général de Corps d’Armée, Alexandre Apalo Touré, s’est rendu sur les lieux pour s’imprégner de la situation. Mais quelle sanction leur réserve le Commandement Supérieur de la gendarmerie ? Une radiation ne sera t-elle pas la cause de plusieurs agressions ?

Ils pourront être radiés de « l’effectif de la gendarmerie nationale ». En effet, dans un communiqué rendu public ce lundi 10 mai 2021, le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale de Côte d’Ivoire, a dit avoir été informé de l’agression de Mme Diane Kablankan, une journaliste ivoirienne, à Adjamé-Renault.

Le Commandement Supérieur de la Gendarmerie informe que les auteurs de cette agression dite ''incalifiable'', pourraient subir des sanctions allant jusqu’à la radiation.

« Tous ces individus encourent les sanctions disciplinaires prévues dont la radiation des effectifs de la Gendarmerie nationale, conformément au Code de la fonction militaire », a indiqué le communiqué.

Plus loin, le communiqué indique que « toutes les dispositions seront prises pour que de tels agissements ne se reproduisent plus ».

À en croire le même communiqué, plusieurs individus ont été interpellés et une enquête a été ouverte à l’effet d’identifier leurs complices.

Faut-il le rappeler, en février 2020, treize (13) éléments de la Gendarmerie nationale de Côte d'Ivoire, tous des sous-officiers, ont été radiés pour "fautes graves".

Cela pourrait s'apparenter à l'affaire des six (6) éléments de la gendarmes nationale qui avaient été radiés et mis aux arrêts pour homicide volontaire après la mort de six employés de pompes funèbres.

La rédaction Aprnews
Elysée Tapé