Olivier Dally et ses camarades du Collectif des 3000 docteurs non recrutés de Côte d’Ivoire se sont rencontrés, dans une école primaire de Yopougon, le samedi 11 décembre 2021.

A cette rencontre qui intervient quelques jours après le passage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, au Sénat, tous ces diplômés de doctorat, ont décidé d’entamer, dès le mercredi 22 décembre prochain, une grève de la faim jumelée de marches sur le palais présidentiel ; et ce jusqu’à ce qu’ils obtiennent la signature du décret pour leur insertion professionnelle. ​

Pour justifier cette décision qui vient subitement mettre fin aux négociations qu’ils avaient engagées avec le gouvernement, ces derniers expliquent que, face aux Sénateurs, leur ministre de tutelle a tenté de leur coller une étiquette qui n’est pas la leur.

Ils ont donc dénoncé des propos insultants, et promettent d’en découdre avec ledit ministre. ‘’Nous allons prouver à Diawara qu’il se trompe en remettant en cause l’enseignement de ses pairs quand il nous traite d’incompétents. Pour lui prouver à la fois que nous n’avons pas été formés à l’entreprenariat, mais à d’autres choses, notamment la recherche ; par cette capacité de faire des recherches, nous exposerons avec preuves tangibles, la forfaiture des résultats du dernier recrutement’’, a menacé l’un des leurs.

Le CDNR-CI pense que les prétextes de masse salariale et d’exigence budgétaire ne tiennent pas la route pour refuser leur insertion professionnelle par ce décret.

‘’Si nous ne savons pas manier des armes comme ceux que l’Etat a insérés dans l’armée après la rébellion, au moins, nous avons tous, une bouche et un ventre, donc avons besoin de travailler avec nos diplômes pour nous nourrir comme eux’’, a ajouté un autre.

Dans le même temps une rencontre similaire se tenait à Bouaké, toujours pour la même cause.

Aprnews avec Africanewsquick