L’ex-ministre Augustin Kouadio Komoé, vice-président du FPI pro-Affi, chargé de la veille stratégique et de la prospective, était l’invité du magazine Nci 360 de la chaîne de télévision privée NCI.
À cette occasion, il a levé un coin du voile des réformes institutionnelles prévues par son parti, au cas de victoire à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Parmi ces réformes, il annonce la suppression du Sénat et du poste de vice-présidence de la république. « Dès notre victoire au soir du 31 octobre 2020, les Institutions qui ne servent à rien, disparaîtront. Le Sénat par exemple, à quoi il sert ? Nous le disons et nous l’assumons. Le Sénat ne sert à rien ! (…) Nous allons supprimer cette chambre qui n’a pas d’utilité, ou alors, réorienter ses missions. Mais, dans tous les cas, elle ne sera plus la deuxième chambre de notre parlement. Le poste de vice-président sera aussi supprimé. Parce que nous n’avons pas besoin d’un vice-président dans un régime semi-parlementaire comme le nôtre. On n’a pas besoin d’un vice-président qui, plus est, est nommé. Il est bien d’en parler parce que ce sont les institutions qui dirigent le pays. Si elles sont mal taillées et qu’elles ne sont pas conformes aux aspirations des Ivoiriens, elles ne serviront à rien », a-t-il fait savoir.
Augustin Kouadio Komoé a aussi précisé qu'en cas de victoire, le FPI verrait dans quelle mesure apporter une retouche à la Constitution. Car, dira-t-il « ce qui s’est passé en 2016 (Date du referendum Constitutionnel. Ndlr) n’est pas normal ».

La rédaction APRnews
Jules Mabéha