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Côte d'Ivoire : Le pilote du Mi24 de l'armée était ivre

Photo d'illustration - Mi24 - Armée Ivoirienne - Actualité - Abidjan - Côte d'Ivoire
Dimanche, 22 mars 2020

Côte d'Ivoire : Le pilote du Mi24 de l'armée était ivre

Un hélicoptère Mi24 de l’armée ivoirienne s’est écrasé mercredi peu avant son atterrissage au Groupement aérien de transport et de liaison (GATL), ont rapporté plusieurs sources concordantes.

Le bilan de l'accident qui s’est produit dans la matinée de ce mercredi fait état de trois blessés graves évacués à l'infirmerie de Corps de Troupe du Camp Militaire du Génie de Bouaké. Pour l'heure aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée.

Mais les détails de cet accident feront certainement couler beaucoup d'encres et de salives. En effet, de source proche de l'Etat major ivoirien, on apprend que le pilote de l'avion, un biélorusse, était en état d'ivresse au moment du décollage. Ce dernier, un amateur de vodka, n'aurait pas pris les précautions habituelles avant de faire décoller l'avion. Alassane Ouattara et son gouvernement avaient investi dans l'achat de cinq hélicoptères Mi-24. Ces équipements sont prévus dans le cadre de la loi de programmation militaire adoptée en début janvier 2016 et visant une réforme de l’outil national de défense pour un coût global de 2.254 milliards de FCFA, soit 3,34 milliards d’euros. Selon des informations exclusives de LSI AFRICA, deux nouveaux hélicoptères du même type, actuellement en transit sur le sol sénégalais, seront livrés à Abidjan dans les prochains jours. L'incident de ce mercredi agace au plus haut point le président ivoirien selon nos informations.

Cet incident est le second qui se produit en Côte d'Ivoire en moins de 4 mois. Fin Novembre 2019, lors de la visite d’Etat du président ivoirien, Alassane Ouattara dans le Hambol, l’Etat Major Général des Armées de Côte d’Ivoire avait fait savoir qu’un hélicoptère de type MI-24 de l’Armée de l’air, en mission de surveillance et de protection s’est abîmé lors de son atterrissage à l’aérodrome de Katiola. Défaillance des appareils, manque de qualification au sein de l'armée ou sabotage ? On s'interroge.

Source : Lsi Africa