La Côte d’Ivoire se souviendra toujours de ses courageux soldats. C’est en ce sens que le Premier ministre, ministre de la défense, monsieur Hamed Bakayoko a remis, au nom du gouvernement de Côte d’Ivoire, la somme en espèce de 15 millions de FCFA à chaque représentant des familles endeuillée. C’était ce vendredi 22 janvier 2021 au cours d’une rencontre conjointe avec les différentes délégations familiales.

Sergents-chefs Adama Bakayoko et Yacouba Doumbia, le sergent Amian Guiégui et le caporal Moustapha Bamba, sont les quatre soldats décédés au mali, le mercredi 13 janvier 2021 au cours de leur mission. La Côte d’Ivoire perd encore une fois de braves soldats.

A travers cette somme (15 millions de FCFA), le gouvernement entend apporter son soutien aux familles endeuillées et promet la prise en charge complète de tous les frais liés aux obsèques de ces braves soldats tombés pour une bonne cause, celle de sauver des vies.

Les 15 millions de FCFA remis à chaque représentant se répartissent comme suit : 5 millions de FCFA pour les parents et 10 milions de FCFA pour la veuve et les enfants.

10 années de conflit armé

En effet, partis au Mali dans le cadre d’une missions sous-régionale dénommée, Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), les soldats ivoiriens ont trouvé la mort à la suite d'une attaque engagée contre leur détachement.

Cette mission avait pour but d’aider le pays à retrouver la paix et la stabilité. Car, faut-il le rappeler, le Mali est en proie à des attaques perpétrées par des groupes armés dans plusieurs régions du pays notamment au nord-est (Tessalit et Tinzaouaten) et les frontières avec le Niger(Andéraboukane) etc.

La guerre du Mali est un conflit armé débuté depuis 2012, à la suite d'une insurrection de groupes salafistes djihadistes et indépendantistes pro-Azawad. Elle s'inscrit dans le contexte de la guerre du Sahel et des rébellions touarègues contre l'État malien. On note également la présence de l’Islamisme djihadiste avec l’arrivée d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

La rédaction Aprnews
Elysée Tapé