Vous êtes ici

Back to top

Côte d’Ivoire : La réconciliation vraie passe par une intelligence sociale maîtrisée

Aprnews - Delafosse François-Dominique - Actualité -France - Intelligence sociale -
Jeudi, 21 mai 2020

Côte d’Ivoire : La réconciliation vraie passe par une intelligence sociale maîtrisée

Avoir une intelligence sociale élevée, ça vous permet aussi d’avoir plus de succès dans la vie

D’après Wikipédia, « L’intelligence sociale ou intelligence interpersonnelle est la forme d’intelligence qui permet de comprendre autrui (ses pensées, ses sentiments) et d’agir efficacement sur lui (obtenir son adhésion, modifier son comportement) en situation d’interaction sociale. » L’idée n’était pas d’oublier le passé, mais de le "dépasser".

Au Rwanda, la réconciliation n’est pas un vain mot.

Tous les rapports établis par des institutions sérieuses attestent de la résilience de la Côte d'Ivoire, de son économie et de sa société, face aux défis politiques et socio-économiques.

Ce sont les institutions.

Mais que dit le peuple? Arrive-t-on à lire les coeurs ?

Nous avons une NATION à BATIR 

Le président de la République SEM Alassane Ouattara doit assoir une stratégie sur l'idée que la Côte d'Ivoire ne saurait connaître un avenir serein que dans un esprit de Réconciliation nationale.

De ces grandes capacités de résilience face aux difficultés politiques et économiques traversées, il lui reste le dernier chantier : LE SOCIAL

Qu'est-ce que "le social" ?

Le terme social ou l'expression « le social » recouvre deux acceptions distinctes. Le terme initial recouvre l'ensemble des interactions humaines, dont le prime et continuel rapport se fait d'abord vers soi-même.

L'expression « le social » est circonstanciée à l'action collective qui défend la société des agressions qu'elle subit ou qu'elle s'inflige. « Le social » relève ainsi simultanément du sociétal et de la nomination de ce que l'on appelle communément les « problèmes sociaux » qui sont déterminés et régulés par l'action publique et/ou associatifs.

Les difficultés que connaissent nos États et les collectivités publiques, procèdent de deux réalités. La première est stratégique. Les pouvoirs politiques usent et abusent de la question pour en faire simultanément un nouvel objet de fiscalité et un repoussoir antifiscaliste. Ou, ils en font un objet idéologique électoral, une action convenue, maîtrisée, et rendue à son pragmatisme. 

En second lieu, cette question sociale ne constitue pas que l’objet d’une transaction idéologique entre forces de gouvernement, mais une action publique que la puissance d’État affirme pour pouvoir organiser la société du travail. L’action publique est ainsi systématiquement décalée ; les programmes électoraux correspondent rarement aux impératifs d’une société en mouvement.

Les maux sont sans bruit quand une personne ‘souffre’

Le président de la République doit réussir l'exploit de faire admettre à la société Ivoirienne, la nécessité de tourner définitivement la page de la violence. La crise postélectorale doit être un enseignement pour tous.

L’Ivoirien n'en avait pas fini avec la contradiction majeure qui a surgi à la fin des années 1999 après le coup d'État . Il doit semer dans le corps sa société la graine de la réconciliation nationale.

Savoir comprendre l’autre ; savoir accepter la divergence, savoir vivre en société, savoir que nous sommes UNE NATION. Une nation n'est pas une entreprise

Pour Krugman, « la compétitivité ne serait que le mot poétique pour exprimer la productivité d'un pays », et a donc peu à voir avec une lutte pour les parts de marché. Le meilleur indicateur serait alors celui de l'évolution de la productivité des facteurs de production à long terme. La démocratie, l'absence de corruption et la paix civile, ou, en d'autres termes, la bonne gouvernance publique, deviennent alors les éléments-clés de la compétitivité. Les défauts de compétitivité reflètent, dans cette optique, des défauts de gouvernance.

Il ne s’agit nullement pour nous de changer la structure des intérêts qui nous gouvernent. Nul ne dispose de moyens adéquats pour changer la société de l’extérieur, par voie d’autorité ou par la quête d’une hypothétique justice sociale

La Côte d’Ivoire est riche par sa culture 

Cette culture, selon certains spécialistes, peut influencer l’ensemble des comportements des individus et par conséquent, leur façon de vivre en société ou de gérer les communautés. 

En ce qui concerne les habitudes, les manières de penser, les croyances et valeurs, les doctrines, les règles de fonctionnement et les politiques. La culture est donc propre à notre société . La culture africaine a de ce fait certaines caractéristiques qui lui sont propres.

Elle fait partie intégrantes et doit s’adapter à notre intelligence sociale pour une réconciliation VRAIE 

Elle doit être instruite car elle est la colonne vertébrale de nos nations.

Nous espérerons en un développement du savoir et des pratiques humaines, pour l’augmentation de la culture de chacun d’entre nous engendre progressivement l’intégration des bonnes conduites sociale. 

Comment développer son intelligence sociale ?

Par un peu de travail et la mise en place de certaines habitudes, il est possible de devenir plus intelligent socialement.

Cette intelligence sociale élevée peut par exemple permettre de comprendre, lire autrui et d’interagir de façon adéquate avec eux. Quand un gouvernement et son peuple se comprennent, la paix sociale sera le bénéfice. Aucunement nous ne parlons de manipulation de masse.

Elle nous permettra de décrypter naturellement pas mal de choses et à interagir de façon adéquate avec les gens. Développons notre compréhension des besoins et envies des gens

Quand vous connaissez les objectifs, les motivations, les besoins, les envies, les désirs, etc.… des gens, vous êtes bien plus en mesure de traiter avec eux. Développons notre compréhension des craintes et angoisses des gens car les craintes et les angoisses des gens découlent de leurs besoins fondamentaux. Il s’agit des craintes et des angoisses de ne pas satisfaire ces besoins.

Si vous avez en tête les besoins et les envies des gens, alors vous n’aurez aucun mal à identifier leurs craintes et leurs angoisses. Développons notre compréhension du langage non verbal. Le langage non verbal vous en dit long sur l’état mental d’une personne et sur ce qu’elle veut (ou pas) vraiment dire. 70% de son message passe par son langage non verbal.

Apprenons et pardonnons . Nous interagissons toujours avec les gens. Apprenons à observer et écouter en développant notre sens de l’observation et notre capacité d’écoute.

C’est de cette façon que nous pourrons nous habituer à comprendre les agissements des gens, leur état mental et émotionnel, leur façon de communiquer. Le peuple ne demande qu'à ce que l’on sache l’observer et l’écouter. On fait le premier pas, on ne ressasse pas le passé, on tente de comprendre et on reconstruit : Clé d’une réconciliation.

Par Delafosse François-Dominique