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Côte d'Ivoire : " La libération de Laurent Gbagbo sera une chance pour la réconciliation" Sidiki Konaté

apr-news/ Le ministre de l'Artisanat, Sidiki Konaté
Samedi, 26 janvier 2019

Côte d'Ivoire : " La libération de Laurent Gbagbo sera une chance pour la réconciliation" Sidiki Konaté

APRNEWS- Le ministre de l'Artisanat, Sidiki Konaté, par ailleurs président de la Commission chargée de la mobilisation des Associations et mouvements de soutien pour le congrès du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a indiqué que "la libération de l'ex-président Laurent Gbagbo sera une chance pour la réconciliation en Côte d'Ivoire".

Selon le ministre, les gens normaux comme lui saluent l'acquittement de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, et acceptent leur retour en Côte d'Ivoire pendant que d'autres personnes disent qu'il y aura "un match retour après la sortie de Gbagbo et de Blé".

Il s’exprimait, mercredi soir, lors d’un meeting organisé par le mouvement « Synergie ADO » au stade de la BAE de Yopougon Toits rouges (Abidjan).

« Notre pays a trop souffert et chacun de nous a souffert lors de cette crise post-électorale. Et celui qui ne veut pas la réconciliation, celui qui attend un match retour, veut la guerre, des réfugiés. C’est dommage. C’est pourquoi nous (RHDP) encourageons le cap de la paix et la stabilité dans notre patrie", a souligné M. Konaté allias le Jaguar de Man.

Bien avant de donner son point de vue sur la libération de Laurent Gbagbo, les femmes mobilisées pour le compte du mouvement « Synergie ADO », ont toutes esquissé des pas de danses du morceau « Allons à Gagnoa » du groupe Zouglou Magic Diezel.

La décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé prononcée le mardi 15 janvier par le juge-président de la chambre de première instance, Cuno Tarfusser, n’est pas définitive et est susceptible d’appel, a indiqué récemment à Abidjan, la représentante légale des victimes, Me Paolina Massida, lors d’une conférence de presse.

Selon elle, la décision de la chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) n’est pas une décision définitive et pourrait être remise en cause par voie d’appel, en cas de motivation par les juges de la chambre de première instance de leur décision, rappelle-t-on.

Avec AIP