APRNEWS- La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), a donné un ultimatum de 15 jours au gouvernement le vendredi afin qu’il mette en œuvre ses engagements d’août 2017. 

Face à la presse, le Secrétaire général de l’organisation estudiantine a assuré avoir été floué par le gouvernement ivoirien qui, à ce jour, n’aurait pas mis en œuvre les engagements pris à travers un protocole daté du 13 août 2017. 

Aux termes de cet accord, précise le leader syndical, le gouvernement devait entre autres, procéder : à l’homologation des frais d’inscription à 40.000 FCFA dans les écoles privées pour les orientés de l’Etat, à l’augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée à la bourse d’études, au remboursement des frais de confection de la carte d’étudiant (5.000 F CFA), à de la réhabilitation des cités universitaires de Port-Bouet, Williamsville et Abobo ainsi qu’ à la construction de résidences universitaires à Man et Korhogo. L’état s’était également engagé à équiper les salles de travaux dirigés (TD), à restituer les équipements des salles spécialisées etc. 

En contrepartie, le syndicat devait renoncer à ses marches et autres sit-in projetés. Mais 9 mois après cette entente entre le ministère chargé de l’enseignement supérieur et la Fesci, M. Assi Fulgence constate qu’ « à l’heure du bilan, rien a été fait ».

Pour se faire entendre, le syndicat a donné un ultimatum ferme au gouvernement ivoirien. 
« Le gouvernement a jusqu’à fin avril pour tenir sa parole. Faute de quoi, nous allons convoquer une assemblée générale en mai qui va arrêter les mouvements de masse à mener pour la satisfaction des préoccupations des élèves et des étudiants » a menacé Assi Fulgence.