APRNEWS - Les portes des écoles publiques sont fermées depuis plus deux semaines sur toute l’étendue du territoire ivoirienne. Pour cause, les enseignants de ces établissements sont plongés dans une période de grève pour réclamer leurs dus à l’Etat.

Face à cette situation qui perdure, mettant en mal certaines franges des élèves de Côte d’Ivoire, le premier syndicat des élèves et étudiants, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), pause des plaidoiries à la faveur de ses camardes.

Dans une déclaration faite par le secrétaire général dudit syndicat, Assi Fulgence Assi (AFA), a indiqué que "c'est avec beaucoup d'espoir que nous avions accueilli l'année 2019 et formulé nos Vœux de Paix pour notre Pays mais aussi et surtout, pour une École apaisée et une Formation de Qualité".
Cependant, le premier mois de l'année 2019 (Janvier) "nous plonge déjà dans une Crise Scolaire qui oppose les Enseignants au Ministère de l’éducation Nationale, de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle", a-t-il rappelé.

Pour rappel, la Coalition Secteur Éducation / Formation de Côte d'Ivoire (COSEFCI) a entamé une grève depuis le 22 Janvier 2019 dont le motif s’établit autour de la "revalorisation de l'indemnité de logement", "suppression des cours de mercredi au Primaire", "réparation d'injustice faite aux Enseignants ex-contractuels". Lequel mot d’ordre de grève devrait être levé le 25 du mois. Cependant, le délai fixé est largement passé mais, les grévistes persistent.  

"Cette semaine (à partir du lundi 28 janvier) encore, nous constatons et assistons à des perturbations de tous ordres dans presque tout le système éducatif public (Primaire - Secondaire - Technique - professionnel) et même dans certains Établissements Privés". Cette fois-ci, le COSEFCI durcit le ton et lance une grève illimitée.

Face à cette situation qui risquerait l’année scolaire en cours, le premier de la Fesci n’a pas voulu rester silencieux, il a exprimé, au nom de sa structure son, "'indignation".

avec akody