APRNEWS- La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) a condamné, dans une déclaration l’incident survenu à Blockhauss dans la nuit du vendredi 26 et samedi 27 janvier 2018 qui a fait plusieurs blessés et d’énormes dégâts matériels. Selon son secrétaire général Assi Fulgence Assi (Afa), la Fesci n’est mêlée ni de près ni loin à ce malheureux incident.

Aux dires de M. Assi, ce genre d’action ne cadre pas avec la vision de de l’organisation qu’il dirige. « Notre structure à une méthode singulière d’action qui impose que nos actions soient le reflet des aspirations de l’ensemble des militants et exécuter par le bureau national de la Fesci. », a fait savoir Assi Fulgence, avant d’ajouter qu’en aucun moment il n’a engagé des étudiants dans une quelconque action visant à mettre en mal la quiétude des habitants de Blockhauss.

Par ailleurs, le secrétaire général du plus grand mouvement estudiantin de Côte d’Ivoire a accusé certains médias notamment la Rti de vouloir ternir l’image de sa structure dont il essaie de redorer le blason depuis son avènement.

En effet, selon Afa, la télévision d’Etat accuse la Fesci d’être responsable de l’incident du village de Blockhauss, ce qu’il rejette. Pour lui, cette télévision mène depuis longtemps une campagne de diabolisation contre son mouvement,  « Pourtant, toutes les actions mener par notre organisation dans la réalisation  de ses objectifs par le Bureau Exécutif National pour le bonheur des Élèves et Étudiants,  n'ont jamais été couvert par cette chaîne publique qui doit véhiculer la bonne et juste information aux populations ivoiriennes », a martelé Assi Fulgence.

Parlant de l’incident, Afa a expliqué qu’après des informations prises avec des témoins,  il s’agissait d’une bagarre entre des étudiants qui fêtaient un anniversaire et des managers d’un  bar situé au rond point de Blockhauss. Cette bagarre selon lui, a fait plusieurs blessés graves et légers et d’énormes dégâts matériels.

In fine, le secrétaire général de la Fesci a demandé qu’une enquête soit diligentée et que les auteurs soient punis, et qu’il soit crée une cellule tripartite chefferie, police et étudiant pour prévenir d’éventuelles crises.