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Côte d’Ivoire: Henri Konan Bédié appelle Alassane Ouattara à un dialogue inclusif

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Vendredi, 6 août 2021

Côte d’Ivoire: Henri Konan Bédié appelle Alassane Ouattara à un dialogue inclusif

Cela fait plusieurs mois que son parti le réclame, Henri Konan Bedié le demande officiellement à Alassane Ouattara. L’ex-président ivoirien a écrit à l’actuel chef de l’État pour l’inciter à ouvrir un dialogue politique inclusif dans le pays. La lettre a été envoyée mercredi 4 août, à quelques jours de la fête de l’indépendance, qui a lieu samedi 7 août, alors qu’Alassane Ouattara doit délivrer son traditionnel message aux Ivoiriens ce vendredi soir.

Henri Konan Bedié demande à Alassane Ouattara de prendre le « leadership du processus de réconciliation nationale ». Pour cela, il faut un « acte politique fort » selon l’ex-président, la « libération générale des prisonniers des crises sociales » que le pays a connues de 2010 à 2020, « politiques, civils et militaires » précise-t-il.  

Une demande qui rejoint celle portée par Laurent Gbagbo lors de sa rencontre avec le chef de l’État le 27 juillet, au cours de laquelle il avait remis une liste de 110 noms de prisonniers à son successeur.  

Associer Guillaume Soro…

Dans son courrier en 21 points, Henri Konan Bedié propose la poursuite des discussions entre les trois grands leaders du pays, en associant dans le cadre du dialogue « tous les acteurs politiques significatifs » dont l’ex-Premier ministre en exil Guillaume Soro. Il évoque un projet de « repentance de l’ensemble de la classe politique » et un système de « justice et de réparation » pour les victimes. Le « sphinx de Daoukro » demande aussi « l’amélioration du découpage électoral », l’audit de la liste des électeurs et la réforme de la commission électorale.  

Alassane Ouattara doit lui s’exprimer ce vendredi soir 6 août à la veille de la fête nationale. Fera-t-il un geste en direction des opposants ?  

Jusque-là, le RHDP, le parti présidentiel, a assuré que la Côte d’Ivoire n’avait « pas besoin de dialogue inclusif » car le pays n’est « pas en crise », et que « ses institutions fonctionnent normalement ».  

Aprnews avec Rfi