APRNEWS- En Côte d’Ivoire, les critiques contre la Commission électorale indépendante (CEI) ont repris de plus belle au sortir des élections locales du 13 octobre dernier. 

Après l’appel à une réforme de la CEI lancé lors d’une rencontre avec le peuple Gwa (composante du groupe Akan) par l’ex-première dame Simone Ehivet Gbagbo, c’est au tour de Gnamien Konan, président du parti La nouvelle Côte d’Ivoire. 

Sans porter de gants, il a déclaré « illégale » la commission en charge des élections en Côte d’Ivoire.

« Une élection organisée par une commission illégale est illégale », écrit-il sur sa page Facebook. Selon lui, les élections locales qui ont été émaillées de violence doivent être reprises en 2021.

L’ancien directeur général de la douane sous le régime Gbagbo, souhaite une CEI réformée et dirigée par un homme ayant au moins cinq qualités.

« Il doit être un homme honnête, un bon gestionnaire, un technocrate, un réformateur et rigoureux qui a fait ses preuves dans la réforme et dans la modernisation de procédures », souligne M. Gnamien Konan qui ajoute que le futur président de la CEI doit être recruté par appel à candidature internationale. 

Rappelons que le président ivoirien Alassane Ouattara a promis une réforme de la CEI avant la tenue de l’élection présidentielle de 2020. 

En novembre 2016, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) avait demandé à l’Etat ivoirien une refonte de l’institution, ce à quoi les autorités avaient opposé un refus catégorique.