APRNEWS- La commémoration de la traditionnelle fête du travail, est l’occasion rêvée pour les syndicats de travailleurs pour exposer leurs revendications à leurs employeurs et aux autorités.

Cette année, la Confédération ivoirienne des syndicats libres-Dignité (Cisl-Dignité), a demandé aux autorités que soit revalorisé le Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) du secteur privé, afin qu’il passe de 60 000 à 120 000 Fcfa.

Réunis au siège de leur centrale syndicale à Adjamé, les membres de cette association ont choisi la fête du 1er mai pour interpeller le gouvernement sur le montant du Smig, qu’ils trouvent insuffisant, afin qu’il soit rehaussé. Le secrétaire général, Bli Blé David, qui se tenait devant ses camarades a également demandé au gouvernement de mettre tout en œuvre pour régulariser la situation de certains travailleurs afin que ceux-ci ne demeurent pas éternellement des travailleurs journaliers.

Bli Ble David, a également stigmatisé la cherté de la vie, dû selon lui à plusieurs facteurs dont l’augmentation du prix de l’électricité, du carburant, des loyers et des denrées de premières nécessités. 

Il est revenu sur le phénomène de la disparition des enfants, en demandant aux autorités des mesures de sécurités plus renforcées pour l’ensemble des ivoiriens afin que ce fléau ne soit plus qu’un lointain souvenir.

Au chapitre de la santé le responsable syndical a plaidé pour le relèvement du plateau technique des hôpitaux. Il a aussi demandé au gouvernement de motiver les travailleurs du secteur de la santé afin que ceux-ci produisent des prestations de qualité.