APRNEWS- Le débat sur la légalité de l’ordonnance du 14 février 2018 pour l’organisation des élections sénatoriales, continue d’occuper la scène politique. Une partie de la classe politique soutien en effet  que l’acte a été pris en violation de la constitution.

Le Ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Koné par ailleurs Porte-parole du Gouvernement, a donné la position du gouvernement à l’issue du conseil des ministres du mercredi 28 février 2018. 

Selon le ministre, il n’y a eu « aucune violation de la constitution ».  Car, soutient-il, l’ordonnance vise à organiser les élections sénatoriales, et dans ce sens, le ministre a rassuré que tout sera fait «  conformément à la Constitution, aux lois » du pays.

Continuant, il a indiqué que le choix du mois de mars pour les élections répond au fait que le Senat doit être mis en place avant la rentrée parlementaire prévue en Avril, conformément aux textes.

A titre de rappel, les prochaines élections sénatoriales sont prévues pour le 24 mars 2018. Elles permettront de former la nouvelle institution comprenant 66 sénateurs élus au suffrage universel indirect.