La Fédération Nationale des Etablissements Privés et Laïc d’Enseignement et de Formation de Côte d’Ivoire (FENEPLACI) a donné quitus aux promoteurs desdits établissements de mettre en chômage technique leur personnel en cas de difficulté de charges salariales.

C’est ce qui ressort en substance de leur communiqué.
Raison motivée par les mesures prises pour faire face à la crise sanitaire liée à la pandémie provoquée par le coronavirus et qui impactent ‘’gravement’’ les activités des entreprises du secteur privé éducation formation.

Cette situation souligne le document, entraine « un manque important de ressources ne permettant pas aux entreprises de faire face aux charges élémentaires de fonctionnement, surtout que l’Etat de Côte D’ivoire reste devoir d’importantes sommes aux établissements privés »

Un alibi pour la Fédération d’informer les promoteurs qu’ils peuvent mettre toute ou une partie de leur personnel au chômage pour un ou deux mois renouvelable une fois sans salaire les deux premiers mois. En cas de renouvellement de cette période, ils doivent avoir l’accord de l’employé et ont l’obligation de lui payer le tiers de son salaire brut.

Pour la première mise au chômage comme pour son renouvellement, l’employeur se doit d’informer en réunion, les délégués du personnel, dresser la liste du personnel à mettre au chômage technique, établir un procès-verbal et adresser sans délai ces documents à l’inspecteur du travail.

La rédaction APRNEWS
Awa Tee