Vous êtes ici

Back to top

Côte d’Ivoire : Covid-19, l’Injs a refusé de recevoir les ressortissants Turcs

Aprnews - Ambassade de Turquie - Covid-19 - Actualité - Abidjan - Cote d'Ivoire
Mardi, 31 mars 2020

Côte d’Ivoire : Covid-19, l’Injs a refusé de recevoir les ressortissants Turcs

Le lundi 30 mars 2020, l’Ambassade de Turquie en Côte d’Ivoire a vivement réagit à des informations circulant sur les réseaux avec des images de deux de ses compatriotes, présentés comme des personnes infectées du Covid-19, qui se baladent dans la ville d’Abidjan (capitale économique de la Côte d’Ivoire), et qui ont été arrêtées par la Police en plein couvre-feu. 

Après avoir condamné et démenti ces informations, l’Ambassade Turque précise que ses compatriotes, dont l'un faisait une fièvre et chez qui l’on a diagnostiqué un paludisme, avait été repoussé quelques heures avant son interpellation, par les responsables de l’Injs (centre de quarantaine pour les suspects de Covid-19). 

A lire aussi : Côte d'Ivoire : Covid-19, la colère de l'Ambassade de Turquie après des images ...

« De la clinique Farah où il s’était rendu samedi à 19 h pour un test du Covid-19, après avoir ressenti une fièvre, notre compatriote et son accompagnateur ont décidé d’aller à l'Injs. Ils voulaient y rester, le temps de récupérer le résultat écrit de leurs tests lundi. Mais, l’Injs a refusé de les accueillir. On leur a fait savoir qu'ils ne pouvaient pas entrer, dès lors que les médecins ont diagnostiqué un paludisme. L'Injs leur a intimé l'ordre de retourner à la clinique Farah, pour attendre leur résultat. Le temps de regagner la clinique, il était déjà 21 h passé et le couvre-feu était déjà entré en vigueur. C'est ainsi que le médecin de la clinique, pour leur permettre de rentrer à la maison et revenir le lundi, leur a remis une note qu'ils pourraient montrer aux forces de sécurité chargées de la surveillance du couvre-feu, pour prouver qu'ils reviennent de l’hôpital. Alors, malgré cela, les policiers les arrêtent au niveau du pont, leur font des photos, prennent des images du document du médecin ainsi que le passeport, et les font passer pour des malades du Covid-19 qui se baladent dans la ville. Ce n'est pas acceptable », s'est indignée la Première Secrétaire de l'Ambassade, joint par Aprnews.

La rédaction APRNEWS
Anne-Marie Kacou