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Côte d’Ivoire : Covid-19, " les guérisons augmentent parce-que ..."

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Vendredi, 17 avril 2020

Côte d’Ivoire : Covid-19, " les guérisons augmentent parce-que ..."

Pour le deuxième jour consécutif depuis la détection de son premier Covid-19, le mercredi 11 mars 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré un nombre de personnes guéries supérieur à celui des infectés.

Le mercredi 15 avril 2020, elle avait enregistré 25 nouveaux guéris contre 12 nouveaux cas d’infection. Elle a ensuite enregistré 47 nouvelles guérisons le jeudi 16 avril 2020, contre 34 nouveaux cas. Le pays se retrouve ainsi avec un total de 193 guéris sur 688 cas confirmés.

Interrogé sur les raisons probables de cette embellie, Edith Kouassi, conseillère technique au ministère de la Santé et de l’hygiène publique, a expliqué que l’hydroxychloroquine a été introduit dans le protocole de traitement des malades.

« Selon ce qui m’a été dit par les spécialistes, l’hydroxychloroquine fait désormais partie de l’association thérapeutique en cours. Souffrez que je ne vous dise pas le protocole, puisque nous ne voulons pas encourager l’automédication. C’est dans les centres de santé que le suivi efficace et efficient se fait. Ceux qui seront donc testés positifs au Covid-19 et qui iront dans les structures de santé, auront le protocole en fonction de leur état. Parce qu’il y a la forme asymptomatique, la forme légère et la forme sévère », a-t-elle expliqué. 

Et d'ajouter que : «Pour déclarer un malade guéri, les experts médicaux "s’entourent de toutes les précautions pour que la personne déclarée guérie le soit effectivement. Ils préconisent qu’il faut deux tests consécutifs qui viennent négatifs, à un certain intervalle. Si le premier est négatif et que le second est positif, on reprend la série », a-t-elle détaillé.

Pour elle, si le nombre de nouveaux cas continuent de grimper, c’est parce que les populations ivoiriennes ne respectent pas les mesures barrières. Elle estime donc qu’il est difficile de dire, en pareille situation, si le pic épidémiologique est passé ou s’il reste à venir. « Nous n’avons pas suffisamment de visibilité pour le dire. Parce que la population ne respecte pas les mesures barrières », a-t-elle fait savoir.

La rédaction APRNEWS
Anne-Marie Kacou