APRNEWS- Deux semaines après son débarquement de la SIR, Akossi Bendjo se déchaîne : « Rien d’autre ne me préoccupe, ni un poste, ni une responsabilité»,

« Sachez une chose. Rien ne peut ébranler ma détermination à ramener le PDCI-RDA au pouvoir en 2020»,

«Deux années et demi de souffrance, ce n'est rien par rapport à ce qui nous attend» ! ! !

A l’occasion de l’ouverture officielle des Conférences initiées par le groupe ‘’Bédié pour tous, tous pour Bédié’’ , Noel Akossi Bendjo, maire du Plateau et Secrétaire exécutif du parti s’est prononcé sur ses déboires avec le pouvoir et son engagement en faveur d’un retour du PDCI au pouvoir en 2020. C’était ce jeudi 15 mars 2018 au siège du parti à Cocody.

« Sachez une chose. Rien ne peut ébranler ma détermination à ramener le PDCI-RDA au pouvoir en 2020. Les gens ne savent pas. Je viens d’un village où beaucoup d’enfants sont morts à la naissance(…). Dieu a fait qu’on arrive jusqu’à cet âge avec le niveau qu’on a. Qu’est-ce qu’on peut espérer d’autre si ce n’est rendre à Dieu ce qu’il nous a donné.Je dis souvent que l’orphelin n’est pas celui qui a perdu son père et sa mère. C’est celui qui a perdu l’espoir. Et, mon combat aujourd’hui c’est comment je vais laisser à mes enfants et petits-enfants ce que le Seigneur m’a donné. Et, rien d’autre ne me préoccupe. Ni un poste, ni une responsabilité ou quoi que ce soit. C’est mon combat. Laisser une Côte d’Ivoire où du nord au sud, de l’est à l’ouest, chacun se sente chez lui (…). Il faut faire quelque chose. Parce qu’il y a beaucoup qui ne font rien et qui deviennent quelqu’un. Mieux vaut faire quelque chose pour devenir quelqu’un. En 2020, le PDCI sera resté en opposition ou en quasi-opposition pendant 20 ans. Nous avons souffert pendant 17 ans. Deux années et demi de souffrance, c’est quoi ? Mais, ce n’est rien du tout par rapport à ce qui nous attend. La Côte d’Ivoire toute entière nous interpelle.Depuis que tous les matins, on a donné quelques moyens à des enfants pour m’insulter je me rends compte que les Ivoiriens sont tous derrière moi. Je ne me suis jamais senti aussi heureux que depuis que je suis martyrisé. Depuis que je suis victime. Je suis heureux parce que ça me donne la force de me battre pour mes frères et mes sœurs et j’irai jusqu’au bout. J’ai été avec Jean-Louis Billon et le ministre Guikahué pour passer le message du parti. Les gens ont l’impression que ce sont les militants Bendjo, Guikahué et Billon qui parlent.Mais, c’est la voix du militant. C’est la voix de la base. L’avenir du PDCI nous appartient aujourd’hui et nos enfants nous interpellent. Mettons-nous ensemble soyons solidaires. Hier, nous étions au Secrétariat Exécutif, tous derrière le SE, derrière Billon. Parce que c’est cela le combat. Nous irons au combat jusqu’au bout parce que nous en avons les moyens, les Hommes (...). De toutes les façons comme dit le croyant, Dieu est au contrôle ».