Albert Mabri Toikeusse est désormais l’ex ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique depuis le mercredi 13 mai 2020. Un choix entériné par Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.

Ouf ! pourraient s’exclamer les pro-Mabri. 

Une occasion qui permet certainement au Président de l’Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) d'être centré sur les échéances électorales d’octobre 2020. Pour l’heure, aucune déclaration officielle n’a été faite par ‘’El Hadj’ ’qui prend sans doute son temps et cela s’entend. Oui, ‘’qui veut aller loin, ménage sa monture’’

Dans le même temps, selon des informations rapportées par jeune Afrique, une rencontre entre Albert Mabri Toikeusse, Alassane Ouattara et le chef suprême des musulmans, Cheick Boikary Fofana a eu lieu le 7 mai 2020. Le Président de la République souhaitait l’arrêt des activités de l’UDPCI et un dialogue franc autour de la candidature du premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. 

Albert Mabri Toikeusse était prêt à soutenir ladite candidature. Mais, il n’est pas seul. Il faut aussi soumettre la question à son bureau politique et à ses militants. L’homme politique plaidait également pour que l’UDPCI continue à fonctionner comme un parti ‘’satellite’’ du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). 

Trop tard, le choix du Président Ouattara est fait. Albert Mabri Toikeusse a-t-il finalement tout perdu ? lui a qui, le poste de feu Charles Koffi Diby avait été proposé à maintes reprises. La présidence du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC). En tout état de cause, il y a deux cas. Soit il s’aligne sur le choix du chef de l’Etat et obtient ‘’un tabouret’’ dans son gouvernement soit non, et il perd ‘’tout’’    

La rédaction Aprnews
Awa TEE