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Côte d’Ivoire : Ange Kessi dit tout sur les vidéos, « Cette fille est bel et bien ma… »

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Mercredi, 13 mai 2020

Côte d’Ivoire : Ange Kessi dit tout sur les vidéos, « Cette fille est bel et bien ma… »

Ces derniers 48 h, le Contre-amiral Ange Kessi, Commissaire du gouvernement fait la “UNE“ des réseaux sociaux en Côte d’Ivoire. Des images de lui, en train d’être filmé par une jeune fille dans une chambre, visiblement contre son gré, font le tour de la toile.

Dans des propos rapportés ce mercredi 13 mai 2020 par le quotidien ivoirien L’Intelligent d’Abidjan, Ange Kessi explique que la jeune dame est, en réalité, sa fille. « Cette fille, c’est bel et bien ma fille. Elle célébrait son anniversaire avec ses camarades et avant de partir, elle est rentrée dans ma chambre pour me dire au revoir, alors que j’étais couché. Et curieusement, cette image où j’étais couché avec le ventre dehors, s’est retrouvée sur les réseaux sociaux. Hier (lundi 11 mai 2020. Ndlr), mon ministre m’a appelé (Il ne précise pas s’il s’agit du ministre ministre d'Etat ministre de la Défense Hamed Bakayoko ou de celui de la justice, Sansan Kambilé. Ndlr) pour me demander quelle est cette vidéo qu’il voit me concernant sur les réseaux sociaux. Je lui ai expliqué que c’est ma fille et j’ai profité pour lui expliquer les conditions dans lesquelles elle a été prise. Les gens qui disent ou qui écrivent ce qu’ils veulent, c’est leur problème », a réagi le Procureur militaire.
 

« Vous pensez que je peux me permettre de faire ce genre de choses ? Vraiment ! C’est bien chez-moi. Vous me voyez moi, aller dans une chambre d’hôtel de cette façon ? Ce n’est pas moi qui ferai ça. Que les gens apprennent à me connaître », a-t-il poursuivi.

Ange Kessi s’est offusqué de ce que « les gens » soient, selon lui, plus réactifs dans les dénigrements, plutôt que lorsqu’il s’agit de relayer des bonnes œuvres. « Quand on arrête des gendarmes ou des policiers indélicats, et d’autres agents des forces de sécurité, dans le cadre du travail qu’on fait pour le bien des populations, ça, les gens n’en parlent pas. Mais il suffit d’une petite erreur, pour écrire des méchantes choses sur ma personne. J’en ai déjà parlé avec Monsieur le ministre. Je ne vais plus revenir dessus », a-t-il lancé, très remonté, selon le confrère.

La rédaction APRNEWS
Anne-Marie Kacou