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Côte d’Ivoire : Amon Tanoh visé par la justice, ce qui lui est reproché

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Mercredi, 6 mai 2020

Côte d’Ivoire : Amon Tanoh visé par la justice, ce qui lui est reproché

Marcel Amon Tanoh, ministre ivoirien des affaires étrangères, démissionnaire, pourrait être poursuivi par la justice, dans l'affaire dite de “ détournement et complicité de détournement de deniers publics, de blanchiment de capitaux “ dans laquelle sont poursuivis Koné Kamagaté Souleymane dit Soul to Soul, Cissé Mory, Me N’Guessan René et la société Sci Ebur.

Affaire concernant la résidence achetée à 1,5 milliards F CFA en 2007 pour le compte de Guillaume Soro, alors Premier ministre de Côte d’Ivoire.
Face à la presse, le mardi 5 mai 2020 au Palais de la justice d’Abidjan-Plateau, le Procureur de la République Adou Richard, en a donné l’assurance. « C’est vrai que, ceux sur qui l’information a débuté sont Koné Kamagaté Souleymane, Cissé Mory, la société immobilière Sci-Ebur et le Notaire Me N’Guessan René qui a officié la vente.Mais, l’information étant ouverte contre “ X “, tout ceux qui sont impliqués vont être poursuivis. Vous savez qu’il y a une possibilité d’entendre les membres du gouvernement. Il faut juste un décret en Conseil des ministres. C’est ce qui a d’ailleurs été fait. Nous avons entendu certaines personnes dans le cadre de la procédure. Nul n’étant au-dessus de la loi, elles vont toutes répondre de leurs actes », a-t-il assuré.

En effet, le mardi 28 avril 2020, au moment de la condamnation de Guillaume Soro à 20 ans de prison et 4,5 milliards F CFA d’amende (dans la même affaire) prononcée par le tribunal correctionnel d’Abidjan, le ministre Marcel Amon Tanoh, ministre de la construction au moment des faits, avait été cité à la barre par le Notaire N’Guessan René, témoin clé de l’affaire. Selon lui, c’est le ministre Amon Tanoh qui lui a fait appel pour piloter l’opération de vente de la résidence.

« La procédure n’est pas définitive. Et, tant que c’est le cas, cela signifie qu’elle va se poursuivre. Soyez donc rassurés, on a dit que cette procédure était contre Koné Kamagaté Souleymane et tous autres », a poursuivi le Procureur de la République.

La rédaction APRNEWS
Anne-Marie Kacou