Maître Diarrasouba Mamadou Lamine, Avocat et membre de la Défense de Soro Guillaume, l'ex Président de l'assemblée nationale a au cours de l'entretien qui lui a été accordé, répondu aux allégations à charge du Procureur de la République Adou Richard contre son client, «Nous sommes choqués par la manière cavalière avec laquelle cette énième perquisition et les fruits de celle-ci sont présentés au public», s'est alarmé le juriste.

La sortie de celui-ci fait suite à la conférence de presse animée par le procureur Adou Richard  le mardi 5 mai 2020. Pendant laquelle, Il brandissait  des preuves d’armes découvertes, après perquisitions effectuées à Cocody, au siège de Générations et peuples solidaires (GPS), parti de Soro.  Pour Maître Diarrasouba, ces allégations se fondent sur des preuves imaginaires.

«Je m’étonne de savoir que des perquisitions aient été faites dans les bureaux de GPS, sans que les Avocats de la Défense ou l’intéressé lui-même n’ait été préalablement informé. De sorte à pouvoir être présent à cette perquisition. Curieusement, nous n’avons pas été contactés. Ce sont des preuves imaginaires du Procureur de la République», a-t-il avancé.

Se justifiant, il a soutenu que s’il y a des armes au siège de GPS,  « ce sont celles de la République de Côte d’Ivoire ou des armes du Procureur de la République qui a été le seul présent cours des perquisitions», révèle t-il .

Avant de qualifier l'acte du Procureur de violation du principe de la confidentialité. «Jusqu’à preuve du contraire, les pièces qui sont contenues dans le cadre de la procédure pénale devant le Juge d’instruction, en cette matière là, il y a une confidentialité qui entoure l’instruction sur les pièces qu’on prétend avoir découvertes. Pour protéger un peu les droits de la Défense».

La rédaction Aprnews
Awa TEE