« Nous avons voulu le faire en toute transparence et nous allons continuer de le faire. Ceci participe à la lutte et la répression contre le trafic. Nous sommes à la tâche. Nous allons lutter efficacement. Nous sommes déterminés et nous y arriverons», a dit le ministre Alain Donwahi dans des propos rapportés par un media local.

Ces écailles dont la commercialisation est interdite, avaient été saisis depuis plusieurs mois par l’Unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (Uct). Cette destruction de stock marque l’aboutissement d’une procédure judiciaire conduite sous le regard vigilent des deux diplomates. Elles ont d’ailleurs réitéré l’engagement de leurs pays respectifs à aider la Côte d’Ivoire à intensifier la lutte contre cette pratique.

«J’ai tenu à être présent au côté du gouvernement ivoirien pour ses efforts dans la lutte contre les trafics d’espèces sauvages. Depuis 2017, la Côte d’Ivoire a également saisi plus de 600 kg d’ivoire d’éléphant et procéder à l’arrestation d’une trentaine de trafiquant », s’est félicitée la diplomate américaine, Richard Keith Bell.

Selon l’ONU, près de 8 000 espèces animales (oiseaux, insectes, en passant par les gorilles, les éléphants et autres reptiles), sont considérées comme étant en danger d’extinction. 20 % de mammifères et 12 % d’espèces d’oiseaux connues risqueraient donc de disparaître définitivement.

La rédaction APRNEWS
Anne-Marie Kacou