La corniche qui borde le Congo à Brazzaville a perdu jeudi une partie de son trottoir. Mauvaise nouvelle pour une infrastructure inaugurée il y a trois ans. Les pluies torrentielles qui ont frappé la capitale y sont passées. La population est en état de choc. C'est l'endroit le plus visité de Brazzaville de nos jours. Beaucoup de gens viennent ici parce que nous bloquons cette route pour le tourisme le dimanche. Il ne nous convient pas que cet effondrement se produise ", a déclaré un habitant de la capitale congolaise sous couvert d'anonymat. Brazzaville a les pieds dans l'eau depuis octobre, début de la grande saison des pluies au Congo. Chaque jour, les gens sont exposés aux inondations et autres envasements dus aux marées de pluie. Beaucoup sont obligés de quitter leur domicile. Ceux qui refusent encore de trouver des mots pour décrire leur épreuve sont difficiles. "Dans notre quartier, où il pleut, les maisons s'effondrent, il y a du sable partout", regrette une personne anonyme. Selon les habitants de la capitale congolaise, leur ville n'a jamais connu une telle situation. L'indice d'accusation indique le changement climatique. Mais étant donné l'ampleur du drame, certains Brazzavilliens demandent une action du gouvernement. Ceux qui croient appellent à la prière. Le gouvernement congolais, avec le soutien des organisations d'aide humanitaire, tente de secourir au moins 180 000 personnes affectées par les inondations le long des fleuves Congo et Oubangui (nord). À Brazzaville, les yeux sont de plus en plus sur le ciel. Maintenant, ici, la simple présence de nuages ​​noirs fait peur.