Vous êtes ici

Back to top

Comment réagir face à un AVC

apr-news-AVC / Comment réagir face à un AVC
Vendredi, 5 janvier 2018

Comment réagir face à un AVC

APRNEWS - Selon l’OMS, on comptabilisait en 2008 plus de 6,2 millions de décès imputables à un accident vasculaire-cérébral (AVC) dans le monde. 

En France, l’AVC  tue plus de 30 000 personnes chaque année. Il est une urgence médicale.

Comprendre l’attaque cérébrale  
L’AVC  résulte de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau transportant le sang dans le cerveau.

Pour vivre et fonctionner, le cerveau a besoin d’oxygène et des éléments nutritifs apportés par le sang via les artères cérébrales.

Lorsqu’un AVC survient, l’arrêt brutal de la circulation sanguine à l’intérieur du cerveau ou la rupture d’un vaisseau sanguin entraine la mort définitive de milliers de neurones au niveau de la région céphalique touchée.

Une prise en charge rapide de l’accident (moins de 3 heures après l’apparition des premiers symptômes) permet de limiter l’étendue des dommages, d’augmenter les chances de survie et la récupération fonctionnelle. 

On distingue deux principaux types d’AVC :  

Les infarctus cérébraux, également appelé « accidents ischémiques », concernent environ 8 accidents vasculaires-cérébraux sur 102
Ils sont en majeure partie provoqués par l’obstruction totale d’une artère cérébrale par un caillot (ou « thrombus »). L’athérosclérose est souvent responsable des infarctus cérébraux. 
Les hémorragies intra-cérébrales et les hémorragies méningées, aussi appelées « accidents hémorragiques », surviennent respectivement dans 15% et 5% des cas d’AVC. 
Elles sont la conséquence de la rupture d’une artère cérébrale, en général de petit calibre.
Quels sont les signes avant-coureurs de l’AVC  ? 
Les signes de l’accident vasculaire-cérébral peuvent différer selon la région du cerveau affectée et l’étendue des dommages, signes souvent transitoires : 

Une faiblesse musculaire, un engourdissement, une perte de sensibilité, voire une paralysie temporaire du visage, d’un bras, d’une jambe ou de tout un côté du corps,
Un trouble de la parole : difficulté à parler et à articuler, incompréhension de l’autre, confusion des mots… 
Des troubles de la vision : vision trouble, perte de la vue d’un seul œil,
Une perte soudaine de l’équilibre, une perte de conscience ou des étourdissements,
Un mal de tête inhabituel ou d’une extrême violence.

L’importance d’une intervention rapide  
L’AVC  provoque la mort des cellules nerveuses car elles ne peuvent pas se renouveler, ni se multiplier. En fonction de la zone du cerveau touchée et de l’étendue des dommages, l’AVC peut entrainer d’importantes séquelles (altération de la motricité, troubles du langage, déclin cognitif, épilepsie, dépression…), voire le décès immédiat de la victime. 

Une prise en charge rapide de la personne victime d’un AVC s’impose : elle augmente fortement les chances de survie et permet de limiter les séquelles pouvant nuire à la capacité fonctionnelle du patient.

Le traitement en urgence de l’AVC est la thrombolyse, une technique médicale ayant pour objectif de dissoudre en urgence le caillot sanguin qui obstrue l’artère cérébrale. 
Ce traitement ne laisse aux médecins que quelques heures de délai pour agir et mettre un terme à l’AVC. Dès l’apparition d’un ou plusieurs de ces symptômes, il est impératif d’appeler le SAMU, au numéro 15.

Au moindre doute, il vaut mieux prévenir les secours même si finalement le diagnostic de l’AVC n’est pas établi plutôt que de ne rien faire et laisser l’accident provoquer le décès de la victime. 

En attendant les secours, la personne victime d’un AVC doit rester allongée. De plus, il est important de noter l’heure à laquelle les signes sont apparus et de les communiquer aux médecins. 

Avec FEDECARDIO