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Comment l’Afrique s’est emparée d’une nouvelle technologie pour protéger ses forêts

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Samedi, 9 janvier 2021

Comment l’Afrique s’est emparée d’une nouvelle technologie pour protéger ses forêts

Grâce au programme Global Forest Watch, mis au point par l’Université du Maryland, en Afrique, dès qu’une parcelle de forêt est menacée, gouvernements et ONG reçoivent un email d’alerte. 7 pays forestiers africains se sont emparés de cette technologie. En 3 ans, la déforestation a reculé de près de 20%.

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Depuis 3 ans, le couvert forestier africain se porte mieux. La déforestation ne cesse de reculer dans les 7 pays qui ont adopté le système de surveillance satellitaire Global Land Analysis and Discovery (GLAD) en 2017. Depuis, au Gabon, au Cameroun, au Congo ou encore en RDC, dès qu’une parcelle de forêt se trouve menacée, les abonnés reçoivent une alerte email.

forest watcher

 

Incendie, exploitation forestière illégale, déboisement non-autorisé sont immédiatement repérés par les satellites qui scrutent chaque parcelle de 1000 m2 de forêt.

Le laboratoire qui a mis au point cette technologie appartient au Département des sciences géographiques de l'Université du Maryland. Il regroupe 17 chercheurs et 9 doctorants et accueille des stagiaires du monde entier. Il utilise les images haute résolution des satellites Landsat 7 et 8 de la Nasa.

Selon une étude récente de Nature Climate Change, si ce système est disponible pour tous les pays forestiers de la planète, c’est en Afrique qu’il a pu déployer toute son efficience. En Asie et en Amérique du Sud, les autorités et la société civile n’ont pas été aussi réactives et efficaces que les Africains.

« Les gouvernements du Cameroun, de la République du Congo et de la République démocratique du Congo ont tous officiellement adopté ces données (…). Dans ces mêmes pays, entre autres, les groupes de la société civile les utilisent pour responsabiliser les bûcherons, garantissant que les lois du gouvernement sont mieux appliquées.», explique le World Resources Institute au journal Le Parisien.

Agence ecofin