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Can 2021 : les tops et les flops de la phase de groupes

Can 2021 - Tops - Flops
Samedi, 22 janvier 2022

Can 2021 : les tops et les flops de la phase de groupes

Des Lions indomptables et des Super Eagles qui portent bien leur nom, des stades vides et le champion en titre éliminé... Voici les tops et flops de la première phase de la Coupe d'Afrique des nations au Cameroun, avant le début des huitièmes de finale dimanche.

Les tops : Nigeria, Cameroun et des surprenants outsiders

Le Nigeria et le Cameroun sont lancés : le Cameroun fait honneur à son statut de pays-hôte. Deux victoires et un match nul dans la phase de poules et une attaque qui a déjà marqué 8 buts dont cinq pour le seul Vincent Aboubakar, les Lions indomptables offrent du spectacle. Quelques soucis de défense à régler et on tient là un sérieux prétendant au titre

Les Super Eagles sont impressionnants depuis le début du tournoi. Elle est la seule équipe à avoir remporté ses trois matches, le tout avec une supériorité physique et technique, marquant des victoires écrasantes sur ses adversaires dont l'Égypte. Les Super Eagles peuvent viser les sommets.

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Les Petits Poucets au rendez-vous : les Comores et la Gambie découvraient la première phase finale de Coupe d'Afrique de leur histoire. Les deux équipes ont fait honneur à leur statut, toutes deux qualifiés pour les huitièmes de finale. De manière générale, cette Coupe d'Afrique au Cameroun a montré que le niveau général du football africain s'est homogénéisé. "Il n'y a plus de petites équipes", selon l'expression consacrée. La Guinée équatoriale fait chuter le champion en titre algérien, le Zimbabwe bat la Guinée de Naby Keita et le Cap-Vert décroche les huitièmes de finale.

La grande première de Salima Rhadia Mukansanga : le football africain avance vers l'égalité. La CAF a communiqué en grandes pompes sur la première de la Rwandaise Salima Rhadia Mukansanga en tant qu'arbitre centrale lors du match Zimbabwe-Guinée. Une première dont la jeune femme s'est sortie avec brio.

Les flops : les favoris en berne, des stades qui peinent à se remplir

Rocambolesque fin de match entre la Tunisie et le Mali : l'affaire a fait le tour du monde. L'arbitre zambien Sikazwe a par deux fois arrêté le match trop tôt. Après avoir sifflé une première fois, à la 85e minute, provoquant une vive réaction du banc tunisien lui expliquant qu'il restait encore beaucoup de temps pour égaliser, le Zambien a semblé transformer cet arrêt en pause fraîcheur, comme pour masquer sa méprise. Puis il donne un dernier coup de sifflet à quelques secondes de la fin du temps réglementaire, sans accorder de minutes de temps supplémentaires. Selon la CAF, l'arbitre aurait été victime d'une insolation. Qu'importe, cet arbitrage désastreux risque de prêter le flanc aux moqueries auxquels est souvent sujet le foot africain.

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Les stades vides : déjà dénoncés en Égypte, les stades vides sont un mal récurrent. Si le match d'ouverture a fait stade comble, les Camerounais ont montré peu d'intérêt pour le reste des matches de la première et de la deuxième journée. Beaucoup pointent la réticence aux vaccins et aux tests PCR négatifs imposés par les organisateurs du tournoi pour avoir accès aux stades, mais les prix des tickets et les horaires en journée de certains matches ont aussi joué leur rôle. Le gouvernement a lancé une campagne pour les remplir, libérant les travailleurs des administrations et les écoliers plus tôt dont les premiers effets se sont faits sentir lors de la fin de la phase de groupes.

Les favoris en berne : une Égypte mollassonne, un Sénégal sans inspiration, le Ghana et l'Algérie éliminés… L'élimination du Ghana, victime des Comores lors de la troisième journée de la phase de groupes, a constitué un choc. Avant la CAN au Cameroun, les Blacks Stars avaient terminé à six reprises dans le dernier carré lors des sept dernières éditions. Cette sortie de piste marque la fin d'un cycle pour les coéquipiers des frères d'Ayew.

Quant à l'Algérie, elle débarquait avec le statut de favori ultime : invaincue depuis 34 matches de rang. La série a finalement été brisée à 35, avec une surprenante défaite face à la Guinée équatoriale puis une humiliation contre la Côte d'Ivoire. Impuissants devant le but, les Algériens ont honoré une triste tradition : après leur premier sacre en 1990, ils avaient également été sortis dès le premier tour en 1992