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Cameroun- Présidentielles : Quel candidat pour le Sdf ?

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Vendredi, 2 février 2018

Cameroun- Présidentielles : Quel candidat pour le Sdf ?

APRNEWS- Les élections présidentielles au Cameroun sont prévues pour octobre 2018.

Avant cette date, certains candidats de l’opposition ont déjà annoncés leur intention de briguer la magistrature suprême.

C’est le cas de Joshua Osih, le premier vice-président du Social democratic front (Sdf), le principal parti d’opposition.  Il a fait cette annonce le dimanche 28 janvier 2018 à Douala, lors de la conférence régionale de son parti pour le Littoral.

Mais avant, il devra passer par les primaires où d’autres candidats sont dans les starting blocks. L’honorable Joseph Mbah Ndam, vice-président de l'Assemblée nationale et membre du comité exécutif du parti, qui a déclaré ses ambitions le mercredi 31 janvier, dans son fief électoral à Batibo (Nord-ouest) et Simon Fobi Nchinda, député de Bamenda, sont ses adversaires déclarés.

Fait marquant, le silence troublant du leader du Sdf sur son éventuelle candidature retient l’attention. Le fondateur du parti, Ni Jonh Fru Ndi, 77 ans, le traditionnel candidat de cette formation politique aux quatre scrutins depuis sa création en 1990, n’a pas encore dit s’il sera encore candidat ou pas. 

Cependant, au cours de la dernière réunion du Comité exécutif national du Sdf tenue à Bamenda les 13 et 14 janvier 2018,  le chairman avait clairement exprimé sa volonté de passer le flambeau. Mais sa décision de déposer sa candidature pour sa succession au poste de Chairman il y a une semaine, lors de la Conférence régionale du Nord-Ouest, est venue semer le doute dans les esprits. 

Pour l’heure le chairman maintient le suspense sur ses intentions : « Ma décision, je la ferai connaître à l'ouverture du congrès et c'est le congrès qui décidera », confie-t-il à RFI.

Le comité exécutif national se réunit à Bamenda le 9 février prochain pour préparer le congrès qui doit se tenir du 22 au 24 février prochain.

Mais certains observateurs avisés de la vie politique camerounaise estiment qu’en cas de candidature, il est fort à parier que tous les autres prétendants se retirent pour laisser la voie au ‘’vieux’’.