APRNEWS- Vingt étudiants de l’université de Buéa, Sud-ouest du Cameroun, ont été libérés après avoir passé quarante-huit heures de captivité entre les mains de rebelles sécessionniste

Pour le moment, on ne connait pas officiellement les conditions dans lesquelles leur libération a été obtenue, même si des sources sécuritaires affirment que les otages ont été abandonnés par leurs ravisseurs lorsqu’ils se sont aperçus que l’étau se resserrait autour d’eux. Ceci laisse croire qu’aucune rançon n’a été payée comme l’exigeaient les preneurs d’otages.

Toujours est-il que les étudiants affirment avoir été torturés « avec les machettes et reçu des coups de fouet » de la part de leurs ravisseurs. Des informations confirmées par plusieurs sources hospitalières qui soulignent avoir noté sur les corps des otages des blessures légères et des hématomes.

Abondant dans le même sens, les services du gouverneur de la région du Sud-ouest ont indiqué que les vingt étudiants reçoivent actuellement des soins dans un hôpital de la place.

Selon des autorités académiques, les vingt étudiants font partie de l’équipe de football de l’université de Buéa et devaient prendre part à un stage dans le cadre des préparatifs des prochains jeux universitaires.

Depuis quelque temps, des milices sécessionnistes qui militent pour l’indépendance des régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest où vit 20% de la population du pays, multiplient des enlèvements pour exiger le paiement des rançons.

La mort de plusieurs de leurs commandants militaires a provoqué chez les sécessionnistes la multiplication des actes terroristes dont le racket semble être la principale préoccupation. Ce qui est loin de la revendication de « l’indépendance de leur région » pour laquelle ils sont censés se battre.