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CADHP, les motivations de Ouattara au retrait de la Côte d'Ivoire

Photo d'illustration - Alassane Ouattara - Cour Africaine - Actualité - Abidjan - Côte d'Ivoire
Mercredi, 29 avril 2020

CADHP, les motivations de Ouattara au retrait de la Côte d'Ivoire

La Côte d’Ivoire a décidé le mardi 28 avril 2020, de retirer sa déclaration de compétence de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP). 

Cela fait suite aux « graves et intolérables agissements que la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples s’est autorisée dans ses actions », a expliqué Sidi Touré, porte-parole du gouvernement.
Ces agissements « non seulement porte atteinte à la souveraineté de l’état de côte d’ivoire, l’autorité et au fonctionnement de la justice mais qui sont également de nature à entrainer une grave perturbation de l’ordre public juridique interne des Etats et à saper les bases de l’état de droit par l’instauration d’une véritable insécurité juridique », a justifié le Ministre de la Communication et des Médias.

Il a par ailleurs rappelé que le protocole portant création de la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples a été adopté le 10 juin 1998, et ratifié, à ce jour, par trente États sur les cinquante-cinq que compte l'Union Africaine. Sur les dix Etats qui ont fait une déclaration en vertu de l’article 34 alinéa 6 dudit Protocole, depuis son entrée en vigueur, trois  ont déjà procédé au retrait de leur déclaration. Ce sont, le Bénin le 17 avril  2020, le Rwanda le 1er mars 2016 et la Tanzanie le 14 novembre 2019.

En retirant sa déclaration au protocole de la Cour africaine des droits de l’homme et des Peuples , la Côte d’Ivoire ne permet plus à ses citoyens et aux organisations de la société civile de saisir, en cas de violation de leurs droits, cette juridiction.

La rédaction Aprnews

Awa TEE