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Burkina Faso : Un Canadien employé d'une société minière enlevé

apr-news/ Un Canadien employé d'une société minière enlevé
Jeudi, 17 janvier 2019

Burkina Faso : Un Canadien employé d'une société minière enlevé

APRNEWS- Un Canadien employé d'une société minière a été enlevé au Burkina Faso, non loin de la frontière avec le Niger, a annoncé mercredi le ministre de la Sécurité intérieure de ce pays confronté à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes.

Un Canadien a été enlevé par un groupe extrémiste présumé au Burnika Faso, a affirmé le ministre de la Sécurité du pays mercredi 16 janvier, rapporte l’agence AP.

Kirk Woodman, employé de la société minière Progress Mineral Mining Company, a été kidnappé dans la nuit de mardi à mercredi lors d’un raid sur un site minier à Tiabongou, à 20 km de Mansila, dans la province de Yagha, près de la frontière nigérienne, selon le ministre Jean-Paul Badoum. Cette zone des trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso est en proie à des attaques jihadistes récurrentes, rappelle l’AFP.

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Christian Freeland, a affirmé être "en contact avec les autorités au Burkina Faso". Elle a assuré que les services concernés travaillaient sur le dossier.

Attaques de plus en plus fréquentes

La famille de Kirk Woodman a demandé à ce que sa vie privée soit respectée : "Nous faisons confiance aux autorités canadiennes pour ramener notre mari et notre père à la maison sain et sauf. Nous avons l’espoir d’une résolution rapide de la situation."

Le Burkina Faso est confronté depuis trois ans à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières. Attribuées aux groupes jihadistes Ansaroul Islam, au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et à d'autres groupuscules, elles ont fait plus de 270 morts depuis 2015. Depuis le 1er janvier, l'état d'urgence a été décrété dans 14 provinces (sur 45), réparties sur six régions touchées par des attaques jihadistes.

Une autre Canadienne est portée disparue depuis la mi-décembre dans le pays, avait indiqué Ottawa le 5 janvier. Edith Blais, 34 ans, était partie, par la route, d'Europe jusqu'en Afrique de l'Ouest avec un ami italien de 30 ans, Lucas Tacchetto, originaire de Venise, selon  les médias locaux. Ils devaient se rendre en voiture au Togo pour un projet humanitaire avec l'organisme Zion'Gaïa.