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Burkina Faso: le pays en deuil à la fête de noël

APRnews - photo du chef d’État burkinabé
Mercredi, 25 décembre 2019

Burkina Faso: le pays en deuil à la fête de noël

35 civils, dont 31 femmes, et sept soldats (quatre soldats et trois gendarmes) ont été tués mardi dans cette attaque armée inutilisée à Arbinda près de la frontière malienne. Selon les armées burkinabè, la réaction a été autorisée à tuer "80 terroristes". "Des centaines de motos, d'armes et de grandes quantités de munitions ont également été récupérées auprès des djihadistes en fuite." La communauté rurale d'Arbinda, à 90 km de Djibo, la capitale de la province de Soum, et de sa région, a été régulièrement frappée par des attaques djihadistes cette année, visant à la fois des civils et des policiers. Lors d'attaques djihadistes, 62 personnes ont été tuées en trois jours début avril, suivies d'affrontements dans la communauté, "32 pour des terroristes" et "30 pour des conflits communautaires", a indiqué le gouvernement. Deux attaques à la fin avril et au début mai ont frappé deux églises de la région, tuant un pasteur et cinq fidèles protestants, puis un prêtre et cinq fidèles catholiques. En juin, 19 habitants d'Arbinda ont été tués dans des dizaines d'attaques armées en plein jour. Le président burkinabé Roch Kaboré, qui a souvent été critiqué pour être hors de contrôle des groupes djihadistes qui multiplient les actions violentes, a annoncé mardi soir le bilan macabre de cette "attaque barbare" sur Twitter. Mardi matin, "un nombre important de terroristes ont attaqué les militaires et les civils d'Arbinda en même temps", selon un communiqué. L'attaque "d'intensité rare" a duré plusieurs heures.