Le Brésil a dû attendre les prolongations pour venir à bout de l'Espagne et conserver son titre en football masculin aux Jeux Olympiques de Tokyo.

Champion olympique à domicile à Rio il y a cinq ans, le Brésil est parvenu à conserver son titre au terme d'une rencontre longtemps indécise face à une belle équipe d'Espagne. La Roja devra se contenter de la médaille d'argent, tandis que le Mexique ramène le bronze.

Un match une nouvelle fois engagé, à l'image du scénario des deux demi-finales. Et à ce petit jeu, c'est l'Espagne qui menace en premier avec une tête d'Oyarzabal sauvée sur la ligne par l'ancien nantais Diego Carlos au quart d'heure de jeu.

Pas en reste, le Brésil se montre dangereux par Douglas Luiz, qui trouve sur son chemin un Unai SImon vigilant. Les Auriverde qui montent progressivement en puissance mais manquent l'opportunité de prendre l'avantage sur un penalty accordé par la VAR pour une sortie non maîtrisée de Simon. Malheureusement pour la Seleçao, Richarlison ne convertit pas.

Une ouverture du score qui intervient quelques minutes plus tard, quand Cunha, bien trouvé dans la surface, débloque la situation juste avant la pause (1-0, 45e+1). Coup de poignard pour les Espagnols, tout proche d'être menés de deux buts si Richarlison n'avait pas échoué sur la barre dès la reprise.

Une Roja qui n'a pourtant pas dit son dernier mot et c'est Mikel Oyarzabal, déjà en vue durant l'Euro, qui s'offre l'un des buts du tournoi pour remettre les deux équipes à égalité (1-1, 61e).

Mieux après cette égalisation, l'Espagne termine plus fort mais les grosses occasions peinent à véritablement arriver. Jusqu'à ces deux barres transversales en quelques minutes qui viennent totalement sauver le Brésil. D'abord sur un centre dévié d'Oscar Gil, puis sur une frappe plein axe de Bryan Gil dans les dernières minutes. Pas suffisant pour s'éviter les prolongations.

Trente minutes supplémentaires qui ne permettent pas aux deux équipes de trouver à nouveau la faille, les défenses prenant peu à peu le pas sur les attaques en première période. Jusqu'à ce long ballon d'Antony dans la course de Malcom, qui prend le meilleur sur Jesus Vallejo pour venir battre Unai Simon de près (2-1, 108e). Et offrir un deuxième titre olympique consécutif au Brésil.

Aprnews avec Goal.com