Vous êtes ici

Back to top

Bon à savoir : Les symptômes de la rupture d'anévrisme

Anévrisme - Symptômes - Santé
Lundi, 13 décembre 2021

Bon à savoir : Les symptômes de la rupture d'anévrisme

Les signes de la rupture d'anévrisme cérébral sont les suivants :

Un mal de tête soudain et sévère est le symptôme clé d'une rupture d’anévrisme. Ce mal de tête est souvent décrit comme le «pire maux de tête» jamais connu.

Les signes et symptômes courants incluent:

Maux de tête soudain et extrêmement sévère.

Nausée et vomissements.

Vision floue ou double.

Sensibilité à la lumière.

Paupière tombante.

Perte de conscience.

Confusion.

Dans le cas ou l’anévrisme ne se traduit pas par une rupture de vaisseaux, les symptômes éventuels sont les suivants :

Douleur au-dessus et derrière un œil.

Pupille dilatée.

Changement de vision ou double vision.

Engourdissement, faiblesse ou paralysie d'un côté du visage.

Paupière tombante.

Si un anévrisme ne se rompt pas, il peut contribuer à la formation de caillots sanguins qui vont obstruer les vaisseaux sanguins plus petits, pouvant entraîner un accident vasculaire cérébral d’origine ischémique.

Les anévrismes abdominaux sont parfois associés à des douleurs abdominales ou lombaires.

De même, les anévrismes thoraciques peuvent provoquer des symptômes en affectant notamment les nerfs –tels le nerf vague - et autres vaisseaux sanguins, pouvant provoquer des douleurs thoraciques ou dorsales et des symptômes tels que la toux, ou des difficultés à respirer ou à avaler.

Les symptômes peuvent également être liés à la cause de l'anévrisme plutôt qu’à l'anévrisme lui-même. En cas d'infection ou de vascularite (inflammation des vaisseaux sanguins) par exemple, il peut y avoir de la fièvre, un malaise ou une perte de poids.

Les facteurs de risque

Voici certains facteurs de risque d’anévrisme cérébral. Certains de ces facteurs de risque se développent avec le temps. D'autres sont présents à la naissance.

Les facteurs de risque se développant à la naissance :

L’âge.

Consommation de cigarettes.

Hypertension artérielle.

Durcissement des artères (artériosclérose).

Abus de substances illicites, en particulier de cocaïne.

Blessure à la tête.

Consommation excessive d'alcool.

Certaines infections du sang.

Baisse des niveaux d'œstrogènes après la ménopause.

Facteurs de risque présents à la naissance :

les troubles héréditaires du tissu conjonctif qui affaiblissent les vaisseaux sanguins (par exemple le syndrome d'Ehlers-Danlos).

Une maladie polykystique du rein, un trouble héréditaire qui augmente habituellement la pression artérielle.

Une aorte anormalement étroite (coarctation de l'aorte), qui empêche un bon apport de sang riche en oxygène du coeur vers le corps.

Une malformation artérioveineuse dans le cerveau, qui se traduit par une mauvaise connexion entre les artères et les veines du cerveau, entraînant une interruption du flux de sang entre les deux.

Des antécédents familiaux d'anévrisme cérébral, en particulier chez un parent au premier degré, (parent, frère ou sœur).

Comment prévenir une rupture d'anévrisme ?

Les fumeurs doivent arrêter de fumer à l’aide de stratégies ou de programmes de traitement appropriés. En effet, il est bien admis que le tabagisme peut être un facteur de risque pour la formation, la croissance et la rupture d’un anévrisme. Des études ont montré que le fait de persister à fumer induit une augmentation du risque de rechute.

Évitez de faire des efforts soudains, vigoureux et soutenus tels que soulevez des poids lourds car cela peut provoquer une augmentation soudaine de la pression artérielle.

Limitez la prise de caféine. La caféine est en effet un stimulant qui peut entraîner une augmentation soudaine de la pression artérielle.

Mangez sainement et pratiquez régulièrement une activité physique d’intensité modérée.