APRNEWS - Officiellement, la Côte d’Ivoire n’est plus représentée au Salon du livre de Paris de 2019. La raison est simple : malversation des fonds destinés à assurer la participation africaine au Salon.

Cette année, il n’y aura pas de Pavillon des Lettres d’Afrique, comme cela avait été le cas lors des deux précédentes éditions. La raison, c’est que la Côte d’Ivoire et d’autres pays Africains ne sont pas à jour de leur contribution.

Initié en 2017, le Pavillon de l’Afrique au sein du Salon occupait 400 m2, dédié aux auteurs et littératures d’Afrique. L’absence remarquée des Africains, cette année s’explique par des problèmes de budget.

La Côte d’Ivoire absorbait 39 millions FCFA de dépense en 2018, pour son leadership et les autres pays se voyaient proposer deux options, à, respectivement, 13 millions FCFA et 19 millions FCFA. Un budget global de 262 millions FCFA.

Aujourd’hui, le ministère de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire a été l’un des grands absents de l’édition 2019 de la Foire du livre de Bruxelles. Au total, les pays africains, dont la Côte d’Ivoire, doivent 78 millions FCFA au Salon du Livre de Paris. Conséquence : le pavillon africain est encore le grand absent du Salon de Paris, après celui de Bruxelles.

Selon une source du ministère de la Culture approchée par ivoirsoir.net, la fondatrice du Pavillon, Aminata Diop-Johnson, n’a pas reversé les cotisations africaines. Une autre version d’un membre de l’équipe de cette dernière, déclare par contre, que certains Etats africains ne versaient pas leurs cotisations ou reversaient partiellement, de sorte qu’il y avait des reliquats. Les questions se posent toujours sur les véritables raisons.

Avec Africadaily