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Autosuffisance en riz : signature d’un accord entre la Côte d’Ivoire et la Fao

Aprnews - Autosuffisance en riz : signature d’un accord entre la Côte d’Ivoire et la Fao - Actualité - Côte d'Ivoire
Lundi, 21 décembre 2020

Autosuffisance en riz : signature d’un accord entre la Côte d’Ivoire et la Fao

Le gouvernement ivoirien veut permettre à la Côte d’Ivoire d’accroitre sa production nationale en riz. Un accord a été signé entre la Côte d’Ivoire et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture en Côte d’Ivoire. Cette signature d’accord s’est tenue le mercredi 16 2020, à Abidjan.

Développement de la riziculture : La Fao apporte son appui à la Côte  d'Ivoire. | FratMat

La Côte d’Ivoire n’achètera plus le riz à l’étranger dans les prochains mois. En effet, le ministre de la Promotion de la Riziculture, Gaoussou Touré, et le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, ont signé, le mercredi 16 décembre 2020 dernier, à Abidjan, un accord, en vue d'accroître la production nationale de riz.

Cette accord, évalué à 696 millions de FCFA, s’inscrit dans le cadre du projet de "Renforcement de capacités et partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz par le biais de la Coopération sud-sud et triangulaire (CSST)". La mise en œuvre démarrera au premier trimestre 2021 pour une durée de trente-six mois.

Selon Gaoussou Touré, la Côte d’Ivoire, 6e producteur de riz d’Afrique subsaharienne, après la Guinée, Madagascar, le Mali, le Nigéria et la Tanzanie, prévoit de porter sa production actuelle de 1,2 million de tonnes de riz blanchi à 2 millions de tonnes, d’ici à 2025.

Pour sa part, Samy Gaiji a indiqué que ce projet a pour objectif « d’améliorer la capacité locale de production du riz dans trois pays, notamment la Côte d’Ivoire, la Tanzanie et les Philippines. Il permettra aussi de développer des chaînes de valeur de riz compétitives et inclusives. »

Cet accord qui vient soutenir la Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR), ambitionne, non seulement d’améliorer la production de riz, mais aussi de renforcer les capacités des instituts de recherche sur le riz en Côte d’Ivoire.

Depuis quelques années, la Côte d’Ivoire connait des difficultés pour relancer cette filière. Selon l’Agence pour le développement de la filière riz (Aderiz), la baisse des superficies consacrées à la culture, l’augmentation des importations en riz, le déclin des cours mondiaux en sont les quelques problèmes liés à ce phénomène.

Les superficies sont en baisse. Alors que les superficies consacrées à la production rizicoles avaient connu un bond important passant de 688 390 hectares (ha) à 918 494 ha entre 2013 et 2015, les superficies consacrées au riz connaissent ensuite une baisse de quatre années consécutives (805 644 ha), avant de remonter légèrement en 2019 (823 411 ha).

Rappelons qu’en 1976, la Côte d’Ivoire était autosuffisante en riz grâce à la disponibilité de forêts cultivables et l’implication de la population dans l’agriculture. Mais depuis des années, l’on enregistre une baisse considérable en raison de l’exode rural et d'autres problèmes cités plus haut.

La rédaction Aprnews
Elysée Tapé