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Assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon: le chef du commando tué par l'armée française

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Vendredi, 11 juin 2021

Assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon: le chef du commando tué par l'armée française

Paris a confirmé la mort de Baye Ag Bakabo, le chef du commando qui avait enlevé nos confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon le 2 novembre 2013 à Kidal dans le nord du Mali.

L’information circulait depuis mercredi mais n’avait alors rien d’officiel. Plusieurs membres de la famille de Baye Ag Bakabo avaient annoncé son décès sur les réseaux sociaux mais ni Barkhane, ni l’Élysée, contactés à ce moment-là, n’avaient confirmé.

Selon nos informations, Baye Ag Bakabo aurait été tué vers la localité d’Aguelhok où il se trouvait depuis le début de la semaine. Avec sa katiba il s’apprêtait à attaquer le camp militaire des forces malienne, c’est à ce moment-là que l’ordre a été donné par les Français de le neutraliser.

Les forces spéciales françaises impliquées

Ce sont les forces spéciales, toujours selon nos informations, qui sont intervenues alors que Bakabo et ses hommes commençaient à préparer leur attaque. Les Français ont fait usage de drones et ont envoyé des hommes au sol.

Baye Ag Bakabo était le chef présumé du commando qui a assassiné nos confrères. C’est lui qui conduisait le pick-up beige utilisé pour le rapt. Ses papiers d’identité ont été retrouvés à l’intérieur du véhicule.

Il était à la tête depuis quelques mois d’une katiba chargée d’éliminer toutes les personnes soupçonnées de collaborer avec la force française Barkhane. En septembre dernier en plein cœur de Kidal sa katiba avait notamment éliminé un important chef militaire du MNLA, Ahabi Ag Ahmayad.  

Baye Ag Bakabo se montrait peu. Mais on sait qu’il évoluait entre la région de Kidal et le sud de l’Algérie près de Tinzaouten. Un de ses derniers signalements remonte à octobre. Il a été aperçu lors de la libération de 200 jihadistes en échange de celle des otages Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé.

Sa capture était d’une importance capitale pour les familles de nos confrères. Son témoignage aurait pu lever les zones d’ombre qui pèse encore sur cette affaire. Sur les quatre membres du commando, plus qu’un seul ne serait désormais en vie.

Aprnews avec Rfi